La pollution des canalisations est un problème d’actualité dans les grandes villes gabonaises. A Libreville, la capitale Gabonaise, ce problème devient de plus en plus inquiétant. L’incivisme des populations, le manque d’entretien régulier de ces infrastructures, l’absence de sensibilisation et d’amendes sont les principales causes.
Des eaux usées en grande majorité issues des habitations, auxquelles se mêlent boue et déchets ménagers de toutes sortes ; voici l’image à laquelle renvoie les canalisations publiques à Libreville. Un phénomène de plus en plus récurrent, notamment dans les quartiers sous intégrés et auquel, la mairie de Libreville peine à trouver des solutions efficaces et définitives.
En effet, entre les artères de la capitale gabonaise, ce sont plusieurs centaines de kilomètres de canalisations qui souffrent d’abandon, livrés ainsi à l’incivisme des populations qui ne mesurent pas toujours les conséquences de leur comportement, sur ces ouvrages publics et sur leur propre milieu de vie. Pollution organique, avec des risques certains sur la santé humaine et au-delà ; le problème d’inondation lors des fortes pluies, voici autant de conséquences susceptibles de découler de cette situation.
Trois niveaux de responsabilité sont ici à prendre en compte. Primo, celui du Gouvernement via les entités dédiées (ministère de l’Intérieur, Mairie et autres) qui fixent dans une moindre mesure, la politique d’assainissement des villes et doivent à cet effet, organiser le contrôle de l’action des entreprises privées affectées à cette tâche. Secundo, les populations et entreprises qui sont les principales causes de l’obstruction des canalisations, de leur état de dégradation. Enfin tertio, les entreprises affectées à la collecte des ordures ménagères et au curage des caniveaux dont l’action ne prend pas toujours en compte de manière efficiente cette seconde activité…
Sour La lettre verte
