Après l’affaire des Biens mal acquis (BMA) en mettant en cause des officiels gabonais – dont le président de la République ou l’éphémère débat sur la vacance du pouvoir, que ruminent en sourdine des leaders d’opinion gabonaise ou encore la tentative infructueuse d’ingérence des politiques français dans le dossier Brice Laccruche Alihanga (BLA), des lobbies français qui voient de mauvais œil les performances d’excellence du groupe BgfiBank sont-ils de nouveau à la manoeuvre pour distraire l’opinion.
Au regard de l’acharnement, une fois de plus, dont est victime la holding dirigée par Henri-Claude Oyima. En effet, selon les organisations de la société civile française, dont Transparency international et Sherpa (?) – une plainte visant les activités de la filiale BgfiBank Europe aurait été déposée par le Parquet national financier (PNF) de Paris, à l’encontre du fleuron du secteur bancaire gabonais, a indiqué une source du site français de Médiapart.
L’enquête ouverte concerne les transactions suspectes liées à l’affaire de corruption qui a ébranlé, il y a quelques temps, la filiale locale de BGFIBank en République démocratique du Congo. Et dont on connaît la suite du dossier. Dans cette énième affaire, d’aucuns perçoivent les mêmes velléités d’acharnement des lobbies français sur le Gabon. Surtout au moment où le pays vient officiellement d’adhérer à la communauté anglo-saxonne du Commonwealth.
Mais surtout cette stratégie permanente des lobbies français d’affaiblir l’économie gabonaise à travers les performances de son secteur bancaire – dont le groupe BGFIBank en est le fleuron – à l’approche des élections présidentielles de 2023, laissent apparaître des sources concordantes.
Après la faillite des groupes français BNP, Crédit Lyonnais et autres au Gabon, BGFIBank, première banque de la sous-région en terme de performances et comptant parmi les 500 meilleures entreprises du continent – est resté leader incontesté d’un secteur dynamique en pleine croissance. Et dont les performances endogène et exogène traduisent de la bonne santé entrepreneuriale et managériale du groupe bancaire de droit gabonais.
Lors de l’Assemblée générale des actionnaires du 25 mai dernier, le Président-directeur général de BGFIBank, Henri-Claude Oyima, a présenté un résultat net consolidé de 46 milliards de francs CFA. En hausse de 4 % par rapport à l’exercice précédent. Malgré les effets induits de la double crise (économique et sanitaire) qui a bousculé l’équilibre de l’économie gabonaise, ces deux dernières années.
Thierry Mocktar