Alors que le départ de BNP Paribas a précipité le départ du prestataire d’établissement des cartes bancaires Gemalto, la Banque, qui veut désormais fabriquer elle-même ces cartes dues au client éprouve des difficultés depuis octobre à satisfaire sa clientèle sur cet aspect.
Une carte bancaire, c’est un peu la deuxième poche d’un client d’une banque. Une sorte de coffre de réserve transportable avec soi et partout. C’est aussi une garantie de sécurité de réserve de son argent, mais également le moyen le plus flexible d’avoir recours au service les plus élémentaires de la banque sans avoir à se pointer à la caisse. Sauf que depuis quelques mois, cette utilité est rompue pour les clients de la BICIG qui depuis octobre 2021, éprouvent des difficultés à rentrer en possession de ce document alors que la commande a déjà été passée.
Cette situation constatée ces derniers temps serait due à la rupture par les nouveaux preneurs de la BICIG, du contrat de prestation de Gemalto qui de l’époque de BNP Paribas, détenait le marché de l’établissement des cartes bancaires de cet établissement financier. Certainement pour minimiser les coûts, les nouveaux garants de la banque ont jugé utile d’acheter une nouvelle machine pour fabriquer par eux-mêmes, ces cartes. En optant pour cette alternative, ces dernières pénalisent cependant les clients qui doivent patienter plusieurs mois avant de posséder ce document.
Conséquence de ce retard, les clients sont constamment obligés de se diriger vers les guichets de la banque pour retirer de l’argent. Selon certaines indiscrétions, certains clients, impatients, menacent même de rompre leur contrat avec la banque tant l’attente est longue. Une telle possibilité pourrait pénaliser la position de la BICIG qui depuis le départ de BNP Paribas, navigue à contre-courant.
Le fils du bled
