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lundi, 25 novembre 2024

Alerte : Étudiants gabonais piégés à l’étranger, l’appel urgent à la coopération internationale.                           

Depuis un certain temps déjà, des ressortissants gabonais, dont un grand nombre à majorité des étudiants, seraient en détresse dans certains pays d’accueil à l’étranger, indiquent des sources parentales. La Tunisie, le Maroc, la Turquie et, dans la moindre mesure, le Sénégal sont quasiment devenus des destinations à risque pour la grande communauté étudiante gabonaise enquête de formation ou de perfectionnement à l’étranger.                                     

Cette communauté au même titre que celles d’autres nations au Sud du Sahara seraient ainsi victimes des affres de l’extrémisme déviant. Dont des tracasseries d’ordre administratif, notamment, la régularisation de leurs séjours dans ces pays d’accueil. Alors que les étudiants qui sont régulièrement inscrits (obtention du visa faisant foi) sont exempts de titres de séjours recommandés à des visiteurs ordinaires ou ceux des séjours longs durés.                                      

En Turquie, par exemple, on a vu cette chaîne de solidarité de « negro africains » qui s’est faite autour de l’assassinat, il y’a quelques mois, de la jeune Dyna. Cela témoigne du désarroi des ressortissants de l’Afrique subsaharienne en formation dans certains pays arabes ou assimilés. Mais surtout de la prise de nerfs qui en découle. Car selon les mêmes sources, il est également fait état d’emprisonnement, depuis plusieurs mois, des étudiants gabonais pour, dit-on, défaut de cartes de séjour (?). Alors que les mis en cause sont régulièrement inscrits dans leurs établissements.

Certains seraient même déjà partis des villes de campagne pour se retrouver dans la capitale, Istanbul. Les autorités de l’ancien régime déchu saisi de la situation ont  gardé silence. Mettant ainsi en danger la vie de la jeunesse gabonaise. D’où l’interpellation adressée par ces familles en détresse à l’endroit des Autorités du Comité de transition pour la restauration des institutions (Ctri) en vue de l’obtention de la libération de leurs enfants. Au regard de l’atonie entretenue par les services de l’ambassade du Gabon en Turquie. Certains étudiants libérés sous la pression de certains de leurs parents seraient déjà rentrés au Gabon.

Abandonnant de fait la poursuite de leurs études. Car ne se sentant plus en sécurité. Y’aurait-il de la complaisance dans le traitement de ce dossier par l’ambassade du Gabon à Istanbul ? Une situation qui remet en cause le traitement subi par la communauté estudiantine gabonaise dans certains pays dits « amis ». Pour leur part, les autorités diplomatiques turques présentes à Libreville restent hermétiques sur la question en se refusant de toute communication, précise certains parents angoissés.              

Thierry Mocktar (Affaire à suivre)

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