Appuyé par la composante 2 de l’Initiative pour les forêts d’Afrique Centrale (CAFI), le ministre de l’Agriculture, Jonathan Ignoumba et les partenaires au développement ont procédé ce jeudi 15 février 2024, à Akanda au nord de Libreville, à l’inauguration du Laboratoire du système d’information géographique et d’analyse des sols de l’Agence de Développement Agricole du Gabon (ADAG).
Outil devant contribuer de manière significative au développement agricole, Le laboratoire du système d’information géographique et d’analyse des sols permettra entre autre, de fournir aux acteurs du secteur agricole des informations climatiques, topographiques, pédologiques et agronomiques nécessaires au développement et au suivi des exploitations agricoles, une meilleure planification spatiale des investissements dans le secteur agricoles grâce à une meilleure connaissance des sols, un meilleur suivi des exploitants agricoles grâce à leur géo localisation sur l’ensemble du territoire national et un meilleur suivi de l’état sanitaire des cultures.
Une vue du laboratoire Technique
« Outre la construction et l’équipement des laboratoires SIG et d’analyse des sols, le programme CAFI2 a également permis à l’ADAG de renforcer ses capacités à travers l’acquisition de véhicules de terrain et d’autres équipements, ainsi que le renforcement des capacités des techniciens en système d’information géographique et en analyse des sols », a énuméré Rolexin Ngangori, Directeur General ADAG.
La mise en place de ce nouveau laboratoire s’inscrit dans le cadre , selon Rolexin Ngangori, avec le Plan national de développement de la Transition qui vise entre autres à mobiliser et à mettre en valeur le foncier et les terres agricoles, mais aussi à réaliser une cartographie des terres agricoles rurales. Précieux outil de croissance économique et sociale, présente d’énormes potentialités, en ce sens qu’il sert d’appoint aux différents autres secteurs du pays notamment l’industrie, le commerce, le tourisme, la culture, etc. Il est pourvoyeur d’emplois et peut contribuer significativement à lutter contre le chômage des jeunes et la pauvreté.
Photo de famille
D’où la valeur de ce laboratoire qui devrait permettre d’insuffler une nouvelle dynamique dans le développement des projets agricoles. C’est tout le souhait de Rolexin Ngangori, qui par cette inauguration, projette déjà « l’essor de notre agriculture ». Pour la représentante du programme Cafi2, ce laboratoire témoigne cependant du parcours positif de ce programme et, est témoigne d’un « résultat concret et tangible du travail conjoint » entre le Gabon et Cafi.
Ce « résultat », c’est aussi celui du pragmatisme affiché par le Gabon il y a huit ans, lorsqu’il a placé la sécurité alimentaire au centre de ses préoccupations dans le plan d’investissement soumis au Conseil d’administration de Cafi. « C’est ainsi que ce même Conseil d’administration a accordé un financement pour la construction de ce laboratoire en partenariat avec le programme des Nations Unies pour le Développement ».
Une vue intérieur du laboratoire
Selon la Représentante de Cafi, le laboratoire et les études qui y seront menées permettront entre autres, l’identification des sols propices aux cultures à développer conformément au plan national d’affectation des terres (PNAT). L’aboutissement de ce projet intervient deux ans après la pose de la première pierre. « Je me réjouis de voir l’achèvement de ces travaux, devant les nouvelles perspectives que cela augure pour le Gabon », a fait savoir le Représentant du PNUD.
Le fils du bled
