Le riz est l’un des aliments les plus consommés au Gabon, avec une moyenne de 44 kilos par habitant et par an. Le pays dépend du marché mondial du riz, malgré les efforts entrepris pour développer le secteur. Les nouvelles autorités souhaitent inverser la tendance en produisant localement cet aliment au Gabon.
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Pour résoudre ce problème, le Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, dirigé par Jonathan Ignoumba, vient de mettre en place la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture au Gabon (SNDR). Celle-ci a été présentée ce vendredi 13 septembre 2024 à Libreville lors d’un atelier de validation et de présentation des notes conceptuelles des projets de la filière rizicole.
Ces travaux, auxquels ont participé, entre autres, les acteurs du secteur agricole et les spécialistes de la filière rizicole, avaient pour thème : « Asseoir le développement de la riziculture au Gabon pour progresser vers la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».
Selon Moukoumbi Yonnelle Déa, sélectionneur senior en riz et expert international en technologies semencières, chargé de recherche au Cames et responsable du programme national de sélection et d’amélioration variétale et de production de semences, la SNDR est un canevas qui détaille comment se déroulera le développement de la filière rizicole au Gabon. Elle explique : « Nous mettons en évidence toutes les difficultés et les échecs, et cherchons à comprendre les raisons de ces échecs ».
En effet, selon l’experte, « le Gabon possède un énorme potentiel pour la filière rizicole, avec plus de 5 millions d’hectares de sol arable, des précipitations adéquates et la possibilité d’offrir aux consommateurs gabonais des variétés de riz adaptées ».
L’objectif général de la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture au Gabon (SNDR) est de relancer progressivement, d’ici 2033, la production durable de riz en quantité et en qualité, afin de répondre aux besoins et aux exigences des consommateurs nationaux.
Denise