Ce meeting de haut niveau verra la participation des milliers de femmes vivant sur et hors du continent africain. Le thème de cette année « Les femmes en action changeant le monde » donne le ton d’un mouvement qui veut faire taire des stéréotypes sur la femme africaine. Venues des quatre coins de l’Afrique, elles se réuniront en Espagne du 2 au 3 août prochain.
Le Gabon sera représenté par une forte délégation des femmes avec à sa tête le Dr Véronique Solange Okome Beka, fondatrice de l’Institut culturel hispano lusophone du Gabon. Elle est également Vice-présidente de la Rencontre Internationale des Femmes Africaines et de la diaspora.
Cette initiative vise à commémorer le « 25 juillet qui est la Journée Internationale de Femme afro-latine et antillaise » et le 31 juillet qui marque la « Journée de la femme africaine ».
La première édition s’était tenue le 4 août 2022 depuis Bogotá, en Colombie et avait rassemblé environ 60 000 participants en ligne et 5 000 personnes en présentiel.
À la fin de cette première rencontre, l’Espagne avait été choisi pour abriter la 2eme rencontre Internationale des Femmes Africaines et de la Diaspora.
Au cours de cette rencontre d’août prochain du 2 et 3, dans la ville d’Espagne, plusieurs panels seront développés par des experts sur les thématiques suivantes : Femme : égalité des sexes, Féminisme, Prendre soin de la planète : Changement climatique, bioclimatique, Migration : Migrants, Déracinement et visions du monde, Résilience, Droit de l’homme : Travail décent, Statut des femmes africaines et de la diaspora par rapport à l’emploi, Conflits, Droits de l’homme, Paix.
Il s’agira aussi de parler Politique : participation des femmes et espaces de prise de décision mais également Éducation : Enfance, adolescence et jeunesse, enseignement supérieur, éducation africaine. Et enfin l’Autonomisation économique : Économie, La culture et le sport comme facteur d’économie sociale.
Au sortir de ces assises, les organisatrices souhaitent rendre visible les contributions que les femmes africaines et la diaspora ont apportées, dans le cadre de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024).
D’après les participantes, il s’agira de promouvoir des espaces de dialogue et d’interaction entre les femmes africaines et de la diaspora ainsi que le respect des droits humains des migrants et leur protection, reconnaître le travail des femmes leaders, des organisations et des leaders qui ont eu un impact par leurs contributions à la transformation de leurs environnements et renforcer la plateforme de dialogue et d’interaction des femmes africaines et de la diaspora avec l’Université de Las Palmas de Gran Canaria comme plateforme.
Denise
