La mise en œuvre des actions de coopération de l’APF (Assemblée parlementaire de la francophonie) et la réforme de statuts de l’organisation étaient au centre des travaux de la 12ème Conférence des présidents d’assemblées et de sections de la région d’Afrique, qui se sont tenus à Kigali au Rwanda du 26 au 27 mai dernier.
Le Gabon s’est vu représenté par une délégation conduite par le Président, Faustin Boukoubi, qui a présidé les travaux de la session, en lieu et place d’Amadou Soumahoro, président de l’Assemblée nationale de la Côte-D’ivoire président en exercice de l’APF- empêché.
Deux jours durant, les délégations des onze pays membres de la section Afrique : le Burkina- Faso, la Centrafrique, le Congo RD, la Côte-D’ivoire, Djibouti, le Gabon, l’Égypte, le Maroc, le Rwanda, le Tchad et la Tunisie, ont examiné les enjeux de la Conférence des présidents qui œuvre en faveur d’une coopération interparlementaire ainsi que sur les situations de crises politiques et l’actualité dans l’espace francophone africain.
Une présentation succincte des situations en Centrafrique, Congo RD, Djibouti, Mali et Tchad a été faite aux différents délégués. Occasion pour Faustin Boukoubi – Président de l’Assemblée nationale du Gabon – d’indiquer : « Cette conférence des présidents de l’APF est un cadre de rencontre destiné à nous permettre d’échanger, entre Parlementaires de la région d’Afrique, sur les enjeux de la coopération interparlementaire en général et de la francophonie en particulier, mais également sur les questions d’actualité ».
Après analyse de ces situations, la conférence des présidents de la section Afrique de l’APF, a renouvelé son engagement pour l’assistance et l’accompagnement de l’espace francophone africain. Elle a également salué et encouragé ces pays à travers les efforts déployés, en les exhortant à la poursuite évolutive et satisfaisante constatée, notamment dans certains pays.
Il est à noter que cette rencontre interparlementaire se tenait dans un contexte particulier « où l’ordre mondial est rudement mis à l’épreuve, depuis l’avènement de la pandémie liée à la Covid-19. Et que les bouleversements occasionnés ont entraîné de grands changements, qui ont affecté toutes les prévisions et mis le monde entier dans une incertitude », à préciser Faustin Boukoubi.
Thierry Mocktar