La nécessité d’intégrer le projet de création d’une Zone économique spéciale (ZES) des « trois frontières » entre le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Cameroun, est pour le gouvernement gabonais un axe majeur pour le développement de ses villes frontières.
Une volonté entérinée par le Conseil des ministres du 20 février dernier, avec le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du programme de développement intégré de la zone des « trois frontières ».
Commune de plein exercice, Bitam, est situé dans la zone impactée du projet. De quoi suscité à ce que la localité s’engage résolument vers son développement durable. D’où la conférence des inaugurale du Vendredi dernier, organisée sous le thème : « Enjeux et perspectives du développement durable de Bitam dans la zone des trois frontières », animée par le professeur Gabriel Zomo Yébé.
Ce programme aura pour objectif de renforcer les échanges intracommunautaires, améliorer les conditions de vie des populations et des riverains, la diversification des économies des pays concernés, le renforcement de la sécurisation des frontières et enfin impulser une plus grande dynamique en faveur de la coopération transfrontalière.
Le développement de la zone des « trois frontières » est une manière pour le Gabon de matérialiser la vision que le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a eu en 2012. La création d’une Zone inclusive de prospérité économique. Le décret a été pris en février dernier, et l’on estime que les populations qui vont être impactées par ce projet doivent réellement comprendre de quoi il retourne.
« C’est un projet qui fera un saut quantitatif du point de vue du développement économique de cette zone. Il est donc important de reconnaître l’importance du geste du Président de la République Ali Bongo Ondimba en direction non seulement des populations du Woleu-Ntem, mais également de tous les gabonais. Car c’est un projet porteur de richesse et un véritable incitateur de création de croissance. Donc à nous maintenant de nous mettre simplement au travail pour matérialiser cette vision du chef de l’État », a préciser le conférencier.
Thierry Mocktar