Oyem la capitale provinciale du Woleu-Ntem est devenue la plaque tournante des placements sexuels où la pratique bat son plein. Pour freiner la montée vertigineuse de ce phénomène, la Direction générale de la recherche (DGR) procède depuis quelques jours à des arrestations en série des femmes supposées être du domaine.
Depuis quelques jours, la Direction générale de la recherche (DGR) procède à l’arrestation des femmes supposées être au sein du réseau des placements sexuels à Oyem, cela en application de l’article 225 du Code pénal disposant que :
« La traite des êtres humains et le fait, en échange d’une rémunération […] de permettre la commission contre cette personne des infractions de proxénétisme».
En effet, depuis quelques années, le phénomène des placements sexuels prend des proportions inquiétantes au Gabon, et la ville d’Oyem est devenue l’une des plaques tournantes de ces placements allant jusqu’à la frontière Gabon – Cameroun ou du Gabon – Guinée-Équatoriale.
Dans ce domaine l’on trouve toutes les catégories de femmes, jeunes, célibataires, mariées que fréquentes des hommes parfois âgés de plus de 80 ans. Pour les attirer dans leurs filets, les gendarmes usent d’une méthode quasi-infaillible, ils se font passer pour des potentiels clients.
« Hier, une frangine a reçu un appel d’un M. disant que c’était un client, une fois sur les lieux, c’était la DGR qui l’attendait. On ne sait pas comment ils font pour avoir les numéros des filles, il parait qu’ils sont dans les groupes whatsApp de placement », indique notre source.
Si cette opération de la DGR est fort louable, il demeure que c’est un coup d’épée dans l’eau car certaines de ces femmes auraient pour principaux clients des grands noms de la République.
Affaire à suivre…
Pierre Boutamba