Pour la réalisation de son émission « Complément d’enquête » consacrée exclusivement au groupe pétrolier Perenco, le journaliste Français Louis Milano-Dupont a usé d’un stratagème payant, lequel lui a permis de réalisé son émission en territoire gabonais sans autorisation, et à l’abri des regards des services de renseignement.
Les services de renseignement tout comme ceux de la DGDI ont été dribblés récemment par un simple journaliste en la personne de Louis Milano-Dupont, qui pour la réalisation de son émission consacrée au groupe pétrolier Perenco, actuellement sous le coup d’une enquête judiciaire pour des faits présumés de pollution de la mangrove a réussi à rentrer au Gabon en sous-marin pour la réalisation de son émission sans en être inquiété.
En effet, une partie de l’émission « Complément d’enquête » a été tournée au Gabon sans que le journaliste auteur de ce reportage n’obtienne l’autorisation de l’administration, d’où la naissance de la polémique après la diffusion sur France 2 hier soir.
Louis Milano-Dupont : « est rentré au Gabon avec un simple visa touristique, à aucun moment, il a indiqué quel était son intention » avant d’ajouté : « En clair, ce journaliste a tout simplement violé la loi gabonaise », a fait observer un responsable de la DGDI sur les colonnes du journal Lalibreville.
Pour une certaine opinion, « le journaliste n’avait pas le choix que de procédé ainsi, car dans le cas contraire, la réalisation de cette émission n’aurait pas pu se faire au regard des tracasseries administratives dans notre pays… ».
Qu’à cela ne tienne, cette intrusion du journaliste montre les failles des services de renseignement et ceux de la Direction générale de la documentation et de l’immigration ( DGDI).
Sofia