Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a pris part à la 5ème Réunion semestrielle de coordination Union Africaine (UA)-Communautés Économiques Régionales (CER)-Mécanismes Régionaux (MR), sur l’état d’avancement du processus d’intégration régionale en Afrique centrale, qui s’est tenue à Nairobi (Kenya), le 16 juillet 2023.
En sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Ali Bongo Ondimba a porté haut la voix du Gabon et celle de la sous-région Afrique centrale en générale.
La réunion de coordination de haut niveau à laquelle il a pris part, a eu pour objectif, la mise en application du règlement intérieur des travaux, d’évaluer l’état d’avancement de l’intégration continentale et de coordonner les efforts entrepris en vue d’accélérer le processus y relatif.
Cette rencontre entre les présidents en exercice des Communautés Économiques Régionales, ceux des Mécanismes Régionaux et l’Union Africaine, s’est ouverte par les allocutions du Président de la commission de l’UA, du président du Kénya, hôte du sommet et actuel président du Mécanisme Régional de la force en attente de l’Afrique de l’Est.
Dans sa prise de parole, Ali Bongo Ondimba a fait le point sur l’état d’avancement du processus d’intégration régionale en Afrique centrale et a souligné les forces et les avancées dudit processus dans la sous-région, tout en indiquant les inerties qui freinent la quête vers celle-ci. S’exprimant sur le thème de la coopération inter CER-CEEAC en matière de sécurité maritime, le président gabonais a annoncé « l’adoption par les deux organismes communautaires d’une stratégie conjointe sur la sûreté et la sécurité maritimes » en présentant également les forces et les faiblesses auxquelles les deux régions sont confrontées et qui obèrent l’objectif d’une véritable intégration régionale.
Le chef de l’État gabonais a également réaffirmé à l’instar de ses pairs, la nécessité de toujours rechercher des solutions africaines aux enjeux et défis auxquels sont confrontées les différentes régions du continent.
Les chefs d’État et de délégation ont convenus que « l’avenir de l’Afrique réside dans l’approfondissement de l’intégration au travers de ses potentialités et ressources naturelles en tenant compte de l’agenda 2063 de l’Union Africaine et de l’interaction entre les Communautés Économiques Régionales qui doivent créer de la valeur économique et préserver l’unité des peuples africaines ».
Thierry Mocktar