Le Gabon a réalisé des avancées significatives en adoptant la loi 006/2021, qui vise à protéger les femmes contre toutes les formes de violences et à promouvoir l’égalité entre les sexes. Cette loi constitue une étape cruciale dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Il est primordial que toutes les femmes gabonaises se familiarisent avec cette loi et comprennent ses dispositions pour leur propre bien-être. L’information sur leurs droits est essentielle pour leur émancipation et leur capacité à se prémunir contre les violences.
Il est donc important de partager cette loi et d’encourager toutes les femmes à la lire et à se prendre en main.
À notre époque moderne, il est inadmissible de constater que certaines femmes continuent à être victimes de violences, que ce soit physiquement ou moralement. Il est nécessaire que la société dans son ensemble reconnaisse ces violences et soutienne les femmes qui en sont victimes. Les 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes sont une initiative internationale louable visant à prévenir et éliminer les violences basées sur le genre.
Cependant, il est regrettable de constater que de nombreuses femmes ne dénoncent pas ces violences, parfois en raison de la honte, de la peur du jugement des autres, des menaces qu’elles subissent ou simplement par manque d’information. Il est crucial de sensibiliser davantage la population et de créer un environnement sûr et propice à l’expression et à la demande d’aide des femmes.
L’engagement de l’ancien chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, à travers le programme de la « Décennie de la femme », constitue une avancée positive en faveur des droits des femmes. Ce programme a encouragé la promotion du rôle des femmes, de leurs droits et de leur participation dans la vie politique, économique et sociale.
Il est encourageant de constater ces efforts, et il est souhaitable que le comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) s’inscrive dans la continuité de ce travail. Il est essentiel de maintenir la pression pour faire respecter les droits des femmes et mettre en place des mesures concrètes de protection pour toutes les femmes au Gabon, afin de lutter efficacement contre les violences.
Denise Biloghé, Journaliste indépendante
Bonjour ! Je suis tout à fait d’accord avec le contenu de cet article.
Pour être moi-même victime de ces violences, pour l’avoir dénoncé, mais malheureusement je n’ai pas été entendu.
J’encourage les victimes à dénoncer les faits et vous pouvez compter sur ma participation pour porter haut cette cause.