La ville de Tchibanga, dans la province de la Nyanga, est actuellement le théâtre d’une vague de protestations déclenchée par les délestages incessants imposés par la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG). Le mécontentement grandit parmi les habitants qui subissent les conséquences dévastatrices de ces coupures d’électricité fréquentes dans leur vie quotidienne.
La situation a pris une tournure particulièrement tendue avec l’organisation de manifestations par les élèves des lycées et collèges locaux ce 4 mars 2024. Ces jeunes expriment ouvertement leur ras-le-bol face à l’impact négatif des délestages sur leur éducation et leur routine quotidienne. Les coupures d’électricité sont aggravées par une pénurie d’eau, plongeant la population dans une crise sombre et pesante.
Les manifestations des élèves visent à attirer l’attention des autorités de transition au Gabon sur l’urgence de résoudre le problème des délestages qui paralysent Tchibanga. Les habitants, épuisés par cette situation, réclament des actions rapides et efficaces pour faire face à cette crise énergétique persistante. Le message est clair : l’heure est à l’action concrète.
Les résidents de Tchibanga, solidaires des élèves mobilisés, exigent des solutions immédiates pour mettre fin à cette instabilité énergétique qui entrave le développement économique et social de leur ville. Ils appellent les autorités compétentes à prendre des mesures décisives pour soulager les difficultés quotidiennes auxquelles ils sont confrontés.
L’attente est forte à Tchibanga. Les habitants réclament des réponses concrètes et des initiatives immédiates pour rétablir la stabilité énergétique et restaurer un semblant de normalité dans la vie de la capitale provinciale de la Nyanga. La pression monte, et il est aujourd’hui impératif que des mesures concrètes soient prises pour répondre aux besoins urgents de la population en quête de tranquillité et de confort.
Le fils du bled
