Dianga Cedrila, élève au lycée Nazaire Boulingui et habitante du quartier Moukenga dans le deuxième arrondissement de la ville de Tchibanga, est décédée ce matin sous le regard coupable du personnel médical du centre hospitalier Benjamin Ngoubou.
Souffrant depuis un certain temps, Dianga Cedrila, âgée de 15 ans, a été conduite au centre hospitalier Benjamin Ngoubou de Tchibanga. Sur place, les médecins ont demandé à la patiente de se procurer une poche de sang, mettant ainsi la famille dans un dilemme car elle ne possédait pas les moyens nécessaires.
Abandonnée par les médecins faute de moyens pour acheter une poche de sang, la jeune fille a finalement succombé tôt le matin de ce mardi 16 janvier 2024. Selon une source fiable, « les médecins ont refusé de transfuser la jeune fille parce que ses parents n’avaient pas les moyens d’acheter une poche de sang, pourtant disponible à l’hôpital. » a-t-elle déclarée.
Ce comportement peu orthodoxe de la part du personnel médical de cette structure hospitalière montre qu’ils ont préféré voir une jeune Gabonaise mourir plutôt que de la transfuser, même à crédit. À l’heure de la restauration des valeurs prônée par les nouvelles autorités gabonaises, de tels comportements doivent être proscrits au sein des hôpitaux.
En plus de cette situation déplorable, les pharmacies de la commune de Tchibanga refuseraient de servir les assurés CNAMGS. Selon la même source, les pharmaciens indiquent que l’État n’a toujours pas réglé ses factures, d’où leur refus. Cette situation met les populations en difficulté pour se procurer des médicaments, en particulier pour les familles économiquement faibles.
Le fils du bled