C’est à travers un discours offensif et de mise en garde que le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a clôturé les travaux du récent séminaire gouvernemental axé sur le plan d’action de développement 2021-2023. Un discours que d’aucuns pourraient assimiler comme un énième avertissement de la part du président de la République, face à la léthargie du gouvernement dans le processus de l’accélération de la transformation du Gabon.
A l’ouverture des travaux dudit séminaire, le chef de l’État avait tenu à rappeler que « les membres du gouvernement seront évalués sur leur capacité de passé de la parole aux actes, de la théorie à la pratique ». Le président de la République a, de nouveau, exhorté les membres du gouvernement à être des « faiseurs » que d’être des « diseurs » dont le phénomène est amplifié par les réseaux sociaux.
En effet, pour le chef de l’exécutif, l’objectif de ce séminaire n’avait pas pour finalité de dégager des propositions pour alimenter un énième rapport sur la stratégie de développement du Gabon. Il s’agit d’élaborer les mesures qui, dans les deux années à venir, suivant un calendrier précis, seront mises en œuvre afin d’améliorer le quotidiens de nos populations et placer le Gabon, pour les dix ans à venir, sur la trajectoire d’un développement plus vigoureux et harmonieux, d’une croissance inclusive et plus durable, a tenu à rappeler le chef de l’État, pour appeler le gouvernement, en s’assurant de l’efficacité, à l’exécution et dans la mise en œuvre des mesures édictées par le séminaire gouvernemental.
« Les deux années qui viennent doivent être celles du rebond et de la transformation » a, une fois de plus averti, Ali Bongo Ondimba à l’endroit des membres du gouvernement. Avis aux responsables des départements ministériels à forte connotation économique, financière et sociale.
Par Thierry Mocktar