Le clergé gabonais, conduit par l’archevêque-métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Ibaba, a-t-il remporté sa « victoire » spirituelle sur les forces obscures, dont la volonté était évidemment de mettre en mal les fondements de la liberté de culte au Gabon, et la vision d’Ali Bongo Ondimba sur la liberté du culte au Gabon, au regard des « tensions » sociales qui ont prévalu la semaine dernière entre le Gouvernement et les confessions religieuses ?
C’est à première vue l’impression donnée au sein de l’opinion publique nationale sur le refus par le gouvernement de voir les leaders religieux procéder à l’ouverture des Eglises et lieux de cultes, le Vendredi 25 octobre 2020, dernier.
Pour ces responsables religieux, les mesures restrictives et la date du 30 octobre ne convenaient pas « spirituellement » à l’éthique de la doctrine de la chrétienne, pour ainsi dire, à leur objectif ecclésiastique. Tant plus qu’après plusieurs mois d’inactivité pour cause de lutte contre la pandémie du coronavirus, le clergé chrétien par sa foi, avait à cœur de réaffirmer le leadership de la doctrine du christianisme comme première religion du monde.
Ce que certains n’ont pas compris en croyant avoir affaire à une sorte de défiance de l’Église contre le gouvernement. La sérénité retrouvée entre les deux camps opposés permet enfin d’un retour à la sérénité et le satisfecit des confessions religieuses apaise ainsi les esprits. « Tous les Etres viennent de peu, et il s’en faut de peu qu’ils ne viennent de rien », dit le moraliste français Joseph Joubert.
En recevant au palais présidentiel les principaux responsables du gouvernement concernés par la question, au lendemain des images des échauffourées du Vendredi 25 octobre dernier, diffusées à travers les canaux sociaux, le President de la République Ali Bongo Ondimba a réaffirmé sa détermination et la priorité qui est la sienne sur la question de la protection sanitaire des Gabonais.
C’est d’ailleurs dans cet Esprit, en sa qualité de garant des libertés fondamentales, que le chef de l’État a instruit le gouvernement de l’ouverture d’un Diaolgue avec les confessions religieuses afin d’affiner un protocole sanitaire dans le but de protéger la santé des fidèles et des croyants.
Autrement dit, le Président de la République a voulu faire entendre au gouvernement sa ferme volonté du bannissement dans notre pays des actes de violences et du respects des libertés fondamentales des citoyens.
Par Thierry Mocktar