L’ampleur des dégâts occasionnés par la manipulation des consciences par certains leaders d’opinion qui passent pour l’opposition est tellement immense au sein de la société, surtout pour avoir miroité de faux discours, que le peuple gabonais entend définitivement, mettre un terme, à l’illusion en 2023.
L’agacement observé chez les gabonais de « leur opposition » est telle que la roublardise s’est défini comme mode d’existence pour les adeptes de ce bord politique à l’agonie.
Autrement dit 2023, constitue en réalité le dernier tournant d’un insupportable alibi dont le mariage de la déraison commence son édile en 2016. Avec un mécontentement précaire, entre 2014 et 2015, de plusieurs anciens barons du régime Ali Bongo Ondimba qui se voyaient déchu de leurs « greniers ». Malheureusement pour ces deniers, le pouvoir qu’ils se mettaient à dos par un chantage d’égouts demeurera inflexible et intransigeant.
L’avenir politique de ces « maîtres-chanteurs » d’un genre particulier se dessine désormais en pointillé depuis quelques années.
Depuis 1990, l’ADN de l’opposition gabonaise est resté quasiment le même. Se servir de la posture d’opposant pour assouvir ses bas instincts en se rapprochant, de manière stratégique, du pouvoir que l’on a voué à la vindicte.
Après une traversée du désert, certains de ces « briscards » parviennent toujours à opéré, à la faveur de la main tendue du Président de la République et de l’esprit du dialogue prôné par Ali Bongo Ondimba, un retour à la maison-mère afin de ne pas se faire engloutir par les profondeurs des abysses. Quand d’autres téméraires imbus d’un orgueil prétentieux et hilare sans trop de convictions, ont gardé leur position spasmodique.
Sans trop de compassion ni
Indulgence, le peuple gabonais a la lucidité de conclure que les carottes sont cuites.
Pendant que l’opposition peine à trouver des marques et des repaires, le pouvoir lui, et sa majorité, avancent à grands pas vers la victoire finale. Surtout que les déceptions se rajoutent face à une absence totale et remarquable de programme politique cohérent pour le développement du pays de la part de l’opposition et ses avatars en quête de pouvoir perpétuel.
Une opposition qui, avec inanité, continue de concentrer ses « stratégies » par des attaques de personnes en faisant de l’état de santé (?) du président de la République leur programme politique. Et ses sbires instrumentalisés ne manquent pas l’occasion de brandir le spectre de la haine et de la violence dans le pays.
Comme qui dirait, « y’a-t-il encore un pilote dans l’avion ? », pour caricaturer la débandade actuelle au sein des rangs de l’opposition gabonaise.
Le pouvoir ne devrait pourtant pas se morfondre dans ses lambris dorés. Il devrait par contre extirper de ses rangs les nombreux vers qui sont encore dans le fruit pour préserver son avance politique sur le terrain.
A une année et quelques mois de la tenue du scrutin tant attendu, tout n’est pas encore véritablement acquis. De nombreuses pesanteurs minent encore la cohésion du groupe. Et qui peuvent émailler la sérénité observée depuis quelques temps. Grâce à la reprise en main de certains dossiers par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Le grand débat dans le camp du pouvoir reste toujours cette sempiternelle problématique de casting qui continue de fâcher dans de nombreux coins du pays.
A quelques mois du scrutin, il faut se la jouer gros. Car ça n’arrive pas que très rarement aux autres.
Avis aux ambianceurs…
Thierry Mocktar
De qui parle-t-on diantre!