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dimanche, 17 novembre 2024

Présidentielle 2023 : Ces (candidats) qui vont trahir le pays.                          

En ce mois de novembre, alors que le chef de l’État boucle les stratégies de son prochain séjour dans la province du Woleu-Ntem  – dans le nord du pays – dont une délégation de haut rang devrait logiquement s’y rendre pour les préparatifs, les gabonais concentrés scrutent l’horizon. Un horizon dans lequel ils entendent voir apparaître l’organisation des prochaines élections présidentielles de 2023. Ils ont à cœur de choisir librement, pour les sept prochaines années, la personne la mieux indiquée, qui va diriger le pays.                   

Certes, le gouvernement n’a pas répondu à toutes les attentes des populations. On parle de plusieurs causes de cette léthargie : la crise économique et financière, la maladie du chef de l’État, la crise sanitaire, et depuis sept à huit mois, la guerre de l’Ukraine. Dont les principaux facteurs ont raréfié certains produits de consommation courante dans le pays tels que l’huile et le pain.                                          

Après le bruit de casseroles,  on aurait pu vivre aussi celui des bidons. Olam, le principal producteur d’huile de palme, a vite fait de remédier une situation qui aurait pu être complexe pour le gouvernement, en revenant à la normale. Ali Bongo Ondimba à dû prendre le taureau par les cornes en prônant l’unité nationale, la Concorde civile et le légendaire « vivre-ensemble » à l’occasion de ses visites républicaines. Des valeurs clés qui ont toujours fondée l’essence du Gabon. Normal, le président est bien le maître de la situation.                   

Il y’a bien longtemps, les gabonais n’ont pas échangé avec le président. Il est bien-là et devant eux. Cela ne peut que renforcer les rapports de complicité et raffermir cette cohésion du peuple avec son leader. Les jeunes d’habitudes frondeurs, ont eux aussi, dénoncé cette victimisation » instrumentalisée dont ils ont failli être l’objet de la part des adversaires d’Ali Bongo Ondimba.                                           

Moins outillés, les opposants-candidats à l’élection présidentielle de 2023, tentent se frayer du chemin dans le verrou du pouvoir. Depuis quelques temps, le système s’est repris en confiance. Ali Bongo Ondimba accélère, la cadence des visites de chantiers dans le pays. Quand l’alternance politique espérer par l’opposition, elle devient de plus en plus, d’une espérance improbable.

Au regard des partis politiques de ce bord qui n’ont toujours pas présenté leurs programmes politiques. Et, le Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, tire son épingle du jeu. Le manque d’un plan d’action affaibli déjà l’opposition gabonaise dont certains acteurs semblent faire recours à des finex (financements extérieurs) pour leur campagne politique. Dans le pays, la rumeur des filiales congolaise et ivoirienne, s’amplifie. Un danger pour le Gabon qui pourrait se trouver brader par l’opposition en basculant dans les mains des forces étrangères qui aurait soutenant une OPA odieuse.          

Déjà, sous le régime du défunt président Omar Bongo Ondimba ses filières qui ont toujours exprimé leurs intentions de contrôle du Gabon, servaient déjà de base-arrière pour ces « candidats » bien particuliers.  Qui sont énormément propriétaires  d’investissements au détriment du Gabon.                                       Le prochain scrutin présidentiel devrait donc être l’occasion, pour eux, de renouer avec ses vieux démons dans l’intention de vendre le Gabon à des forces étrangères.

Thierry Mocktar 

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