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vendredi, 22 novembre 2024

Port-Gentil : le gouverneur de l’Ogooué Maritime Paul Ngome Ayong accusé d’escroquerie

Le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime Paul Ngome Ayong est accusé d’escroquerie par les usagers de la route, tronçon Port-Gentil-Omboué du fait qu’il aurait instauré une taxe aux usagers empruntant cette voie.

Les usagers de la route, tronçon Port-Gentil-Omboué ne comprennent pas pourquoi il faut payer entre 10.000 et 20.000FCFA pour circuler sur cette route. Une taxe aurait été instaurée par Paul Ngome Ayong l’actuel gouverneur de la province de l’Ogooué Maritime et dont lui seul aurait la gestion de cet argent.

Pour le gouverneur, cette taxe aurait été mise en place parce que la route ne serait pas encore inaugurée, avons-nous appris d’une source digne de foi. Une raison qui ne tient pas la route pour les usagers voyant cette taxe comme une forme d’escroquerie de la part du gouverneur provincial.

Et pour le bon suivi de cette opération, plusieurs barrages ont été installés avant et après les deux-ponts par les gendarmes sur cette route longue de 95 km. Une situation qui perturbe fortement les usagers de la route dans cette localité.

« Où va l’argent que le gouverneur récolte chaque jour et pourquoi l’instauration de cette taxe qui ne répond sur aucune base légale » ? S’interroge notre source visiblement agacée par cette situation, laquelle commence à faire grincer des dents au sein de l’opinion dans la ville pétrolière.

Pour rappel ; la construction de cette route a été financée par un prêt d’Exim Bank Chine à hauteur de 342 milliards de FCFA et par l’État gabonais pour un montant de 17 milliards de FCFA, ce projet est constitué d’une route et de deux-ponts qui s’étendent sur 4,777 km et 4,505 km.

Pierre BOUTAMBA

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MEDIAPOSTE, est un media en ligne, qui traite, analyse et décrypte toute l'actualité du Gabon. Il existe depuis 2017.

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2 Commentaires

  1. Chers confrères de la rédaction de Mediaposte gabon. Je m’autorise une petite incursion chez vous, à propos de votre l’article impliquant monsieur Paul Ngome Ayong, GOUVERNEUR de l’ogooué Maritime, dans une sombre affaire d’escroquerie. Loin de moi toute ambition de m’incruster dans cette nébuleuse, puisque n’en cernant pas précisément les contours. Je ne voudrais pas non plus passer pour donneur de leçon en matière du noble sacerdoce que représente notre métier : la communication, dans ces différents démembrements. Dans
    notre environnement sociologique marquée par le  » kongossa » et son corrolaire de fake news, nous devons opposer le fact shaking. Un principe cardinal qui nous place au dessus de la mêlée. La rigueur, la précision au bout de la recherche de l’i formation juste, doivent être notre leimotive au quotidien. Soyez rassurés, je ne prétends pas vous l’apprendre, sinon, que vous les rappeler. Je suis Jean Florian mbina. Je suis journaliste. 23 ans de métier. Lorsque je dois traiter une information qui implique une autorité (qu’elle que puisse être son degré d’implication), après avoir fait mon travail préalable de terrain, hé bien, je me rapproche du  » mis en cause », pour me quérir auprès de lui, de ce qu’il retourne. Je voudrais parler ici, du respect de parallélisme de forme. Je lis et relis votre texte, je me permets une remarque. Je suppose, donc je peux me tromper : vous avez été sur la route d’omboué, pour constater l’existence des péages. Auprès de monsieur le Gouverneur, vous devriez savoir si effectivement il a installé des points-péage, naturellement sur instruction des plus hautes autorités de la république. Car comme vous le savez, après un tel investissement, un’ péage favoriserait le retour sur investissement. Si cette démarche n’a pas été entreprise, je vous l’y invite. Toutefois, il est aussi admis que le journaliste peut partir du faut pour susciter le vrai. Dans les deux cas, demander à monsieur le Gouverneur, qu’il vous accorde une interview à ce sujet débouchera sur le même résultat : exposer les faits, rien que les faits… Les lecteurs n’en seraient que forts nourris de cette information. Ceux qui comme moi, ont la facilité de croiser ce Monsieur, savent combien il est ouvert au débat. A la presse, il ne ferme pas son bureau. Je suggère donc que vous le rencontriez. C’est ici, ma modeste contribution à la vie de votre média. Merci de le considérer. Bien à vous…..

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