La récente rentrée politique du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la Nyanga aura été l’occasion pour le Secrétaire général, Steeve Nzégho Diéko, d’être au cœur de l’évidence des « egos politiques » existants dans la province et qui fragilisent la cohésion des troupes du parti au pouvoir dans cette partie du territoire. En dépit de la sérénité que l’on semble affiché dans la perspective des prochaines élections présidentielles.
Au regard de ces multiples appels à la mobilisation autour de la candidature du Distingué Camarade Président, Ali Bongo Ondimba, dont la victoire électorale serait de plus perfectible dans la Nyanga.
Depuis sa sortie du gouvernement et du Comité permanent, Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou, demeure un acteur majeur du jeu politique « nynois ». Au point d’être une cible gênante pour les ambitions de certains adversaire politique tapis dans l’ombre même du parti au pouvoir et qui se sont arroger des parcelles de pouvoirs sans pourtant disposer d’un climat de confiance sociale avec les populations.
Leur échec aux élections politiques dans leurs circonscriptions respectives est la traduction parfaite, non seulement du rejet des populations, mais également d’une erreur de casting opéré sur ces « camarades » particuliers après bien des escapades dans certains mouvements du pays.
Steeve Nzégho Diéko avait dû s’en rendre compte lors de son séjour dans la Nyanga. Une rencontre au cours de laquelle, le Secrétaire général du PDG a failli se faire instrumentaliser sur l’existence d’une rumeur faisant état d’un « pseudo » complot mené par certains élus nationaux en complicité avec Jean-Pierre Doukaga Kassa, visant une contre-offensive à l’encontre du candidat investi (Jean-Charles Yembit Yembit) par le parti au pouvoir dans la commune de Tchibanga, lors des récentes élections législatives partielles d’octobre dernier.
Malheureusement, pour ces conteurs de vent transmuté en « charlatans politiques », le candidat Jean-Charles Yembi-Yembi, a été bien élu et dont la campagne conduite par Jean Pierre Doukaga Kassa aura fortement contribué à la victoire finale. Un plébiscite qui aura largement joué en faveur des mis en cause et déjouer le « machiavélisme » de certains « pdégistes » nynois à l’encontre du Ministre Jean-Pierre Doukaga Kassa et des députés Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou et Angélique Ngoma.
Une instrumentalisation de cabale qui s’opposerait en réalité au choix personnel et inattendu du président de la République Ali Bongo Ondimba sur la personne de Jean-Pierre Doukaga Kassa pour son entrée au gouvernement. En allant « piocher » dans le camp de l’opposition, le chef de l’État a compris de la nécessité de renforcer ses forces en présence dans la Nyanga, et singulièrement, dans la commune de Tchibanga. Où le nouveau membre du gouvernement passe pour être un véritable rassembleur et d’un poids politique inestimable pour le parti au pouvoir.
Contrairement aux autres localités de la Nyanga, la vie politique dans le département de la Haute-Banio (Ndindi) est intimement liée à l’action du PDG depuis de nombreuses décennies. Ali Bongo Ondimba serait, d’ailleurs, rassurer de réaliser, une fois de plus, l’un de ses meilleurs scores à la prochaine présidentielle dans une province de la Nyanga que l’on considère toujours frondeuse.
En effet, que ce soit à Mayumba ou Ndindi, le député Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou a toujours œuvrer à la préservation des acquis du parti au pouvoir. Un résultat auquel l’ancien membre du gouvernement pourrait s’auto satisfaire pour avoir largement contribué dans ces contrées du rayonnement du PDG par cette fidélité et loyauté au pouvoir et aux idéaux du Parti démocratique gabonais dont on appel au retour des fondamentaux.
Le trio magique (Jean-Pierre Doukagha Kassa, Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou et Angélique Ngoma) ferait-il autant peur dans la Nyanga ? Au point que certains s’inventent des mobiles et des inepties pour manigancer des cabales à leur encontre. Steeve Nzégho Diéko en a parfaitement été édifié.
Thierry Mocktar