A l’heure où la communauté internationale est mobilisée au Gabon sur les questions de changement climatique et de développement durable, le pays commémore dans le même temps le 20ème anniversaire de son immense patrimoine immatériel avec la création, en 2002, de 13 parcs nationaux, 26893 km d’aires protégées, soit 11 % du territoire national.
Durant ces deux dernières décennies, le Gabon a joué et continue de jouer un rôle déterminant d’acteur majeur dans la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques pour assurer le développement durable des générations futures. Deux parcs nationaux : la Lopé et l’Ivindo sont à ce titre inscrits au tableau de patrimoine mondial.
Une reconnaissance qui couronne les efforts du pays dans la lutte contre les changements climatiques et dans la préservation de la biodiversité.
Placés sous le contrôle et la surveille de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), on observe un réel retour de la biodiversité dans certaines zones protégées du pays. Il y’a quelques temps, en effet, des chercheurs ont découvert des vestiges de plus d’un million d’années dans un bassin sédimentaire à l’intérieur du pays.
Grâce à ses compétences, l’Agence nationale des parcs nations – bras séculier de l’État – crée en 2007, le Gabon est considéré de pionnier continental en matière des politiques publiques de conservation et de protection des écosystèmes naturels.
Sous l’impulsion du président de la République, Ali Bongo Ondimba, dont le leadership dans la lutte contre les changements climatiques est mondialement reconnu, la Loi n°3/2007 réglemente les activités de protection, de gestion et de valorisation du patrimoine immatériel pour permettre un meilleur développement des communautés locales.
La création de parcs marins est venue renforcer ce riche patrimoine et accroître les efforts du gouvernement gabonais. Depuis lors, les parcs nationaux du Gabon sont au cœur de la politique de valorisation du riche patrimoine environnemental du pays.
Thierry Mocktar
