La tenue à Libreville, du 1er au 2 mars, du « One Forest Summit » consacré à la problématique des changements climatiques et du développement durable, avec l’arrivée dans la capitale gabonaise de plusieurs chefs d’États africains, devrait être l’occasion, une fois de plus, pour le président Ali Bongo Ondimba d’amplifier et de consolider la place et le rôle du Gabon dans la médiation internationale pour la paix et la sécurité en Afrique.
Le dynamisme de la diplomatie agissante du Gabon très sollicitée, ces dernières années, devrait être mise en contribution pour jouer un rôle de médiateur en vue d’un réchauffement des relations entre l’Élysée et plusieurs capitales africaines où l’influence française semble avoir perdue de son aura.
En qualité de nouveau président en exercice de la Commission économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Ali Bongo Ondimba, d’après des sources concordantes, aurait été sollicité pour une médiation entre Emmanuel Macron et Faustin-Archange Touadéra, président de la République Centrafricaine.
Très engagé auprès de la Russie et des mercenaires de Wagner, le président centrafricain souhaite cependant renouer avec Paris. Il a discrètement initié un rapprochement avec son homologue français, qu’il souhaite rencontrer au Gabon dans le cadre du « One Forest Summit ».
Thierry Mocktar (Sources Jeune Afrique)
