Très attendu depuis plusieurs mois par de nombreux Gabonais, le prochain gouvernement de la République devrait logiquement être connu dans les tous prochains jours, si ce n’est plus qu’une question d’heure, estime une source au fait du dossier.
Une nouvelle équipe gouvernementale que l’on considère déjà en coulisses comme une équipe dynamique et qui devrait connaitre en son sein la présence d’Hommes et de Femmes déterminés et engagés, parmi lesquels de nombreux proches et fidèles d’Ali Bongo Ondimba.
Des compatriotes dotés d’une expérience avérée dans la gestion de la chose publique au sens Républicain du terme. Un grand chambardement qui devrait être l’occasion pour le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba de faire le ménage au sein de son administration, et de se débarrasser de gens peu ou inefficaces, en s’entourant des personnes dont l’action fait l’unanimité au sein de l’opinion nationale.
En effet, le président de la République à travers ce changement, entend ramener la sérénité et la confiance au sein de l’appareil étatique et des pouvoirs publics. Mais surtout d’accélérer le processus de la transformation du pays par la mise en œuvre des actions à forte connotation sociale pour le bien-être de toutes pour un avenir meilleur du « vivre-ensemble » gabonais. L’objectif visé par ce chambardement est, dit-on dans certains milieux autorisés, atteindre la performance gouvernementale, l’efficacité, apaiser les tensions perfectibles au sein du climat social dans notre pays. Raison pour laquelle, le chef de l’État pourrait composer une nouvelle équipe aguerrie et rompue à la tâche.
Depuis un an, l’économie gabonaise est mise à rude épreuve à cause d’une crise financière qui perdure depuis quatre ans, dont le déséquilibre est accentué par la mobilisation des efforts dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19. Dos au mur, le gouvernement, ne semble pas rassurer les Gabonais quand à un réel et possible retour à la vie normale. D’où le spectre de psychose sociale qui plane continuellement ainsi que la très improbable réconciliation entre l’État et les citoyens. Qui espéraient se voir soutenu en période de seconde vague de crise sanitaire à « variant anglais » par les pouvoirs publics.
Les malaises sont d’ailleurs profonds au sein de la société gabonaise et qui se traduisent aujourd’hui par une paupérisation accrue dans le quotidien des populations. Ali Bongo Ondimba entend donc agir vite et bien pour que cette situation (fracture sociale) ne s’enfonce davantage dans son pays. En effet, comme le dit un adage populaire : « C’est dans la tempête que l’on se souvient des anciens repères pour s’orienter ».
Parmi ces Hommes et Femmes qui pourront effectuer leur retour au gouvernement, on cite pêle-mêle des personnalités qui ont le double avantage d’avoir fait leurs classes politiques et administratives sous Omar Bongo Ondimba et avoir été fidèles à Ali Bongo Ondimba : Richard Auguste Onouviet, Jean Pierre Oyiba, Blaise Louembet, Léon Nzouba, Gabriel Tchango, Germain Ngoyo Moussavou Bikoko, Eloi Nzondo, Simon Ntoutoume Emane, Angélique Ngoma, Régis Immongault, Noel Nelson Messone, Ali Akbar Onanga Y’Obégué, Guy Bertrand Mapangou, Estelle Ondo, Yves Fernand Manfoumbi, Calixte Arnaud Engandji… qui ont été victimes de limogeages arbitraires de leurs fonctions et de machination sans ménagement orchestrés par une jeune génération à la » vague bleue » qui voyait » arrivée » son heure de gloire avec la période d’empêchement » temporaire » du chef de l’État en exercice pour des raisons de convalescence-maladie.
Aujourd’hui revenu au plus fort de ses charges à la tête de l’État, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a besoin d’un gouvernement dosé à l’expérience afin de faire taire ces incertitudes qui acculent le gouvernement en constante chute de spirale dans les sondages. « C’est par les erreurs du passé que l’on prépare l’avenir », rappel une sagesse altogovéenne.
Thierry Mocktar