Plusieurs fois annoncé, plusieurs fois reporté. Cette fois-ci serait peut-être la bonne. Ali Bongo Ondimba a certainement trouvé le bon ingrédient pour mettre en place un nouveau gouvernement, dont il court après des mois de labeur. Il faut dire de ce côté-là, que les chosent se précisent davantage à la vitesse grand « V » pour être effective, d’ici la première semaine, de ce mois d’août 2021.
Qui peut bien-être (le mois) de tous les dangers pour de nombreux membres de l’actuelle équipe qui risquent bien de passer les fêtes nationales dans l’embarras après leur éviction. Dans l’attente de la mise en place d’un nouveau gouvernement par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, on peut dire que le monde politique gabonais est en constante ébullition. Car nul ne sait avec exactitude quelle feuille de route le Président de la République, au mieux de sa forme, va présenter à l’opinion nationale.
Il est tout aussi claire que depuis son passage à l’Assemblée nationale, lors du congrès du Parlement, le chef de l’État s’est, volontairement, tenu au plus grand secret pour éviter de nombreuses « fuites » devenues récurrentes, afin d’offrir aux gabonais une nouvelle espérance gouvernementale qui répond à leurs attentes au plan politique, économique, social, culturel et même environnemental. Dans cette perspective, rien ne devrait plus se faire comme avant, entend-on de la volonté du Président de la République. Qui s’est totalement « balkanisé » sur le nouveau management qu’il compte, de nouveau impulsé au sein de son administration.
Deux hypothèses s’ouvrent pour le chef de l’État, indiquent des sources proches du dossier. La perspective de la fête nationale de l’indépendance, le 17 août 2021 et la rentrée politique prochaine. Des choix qui ne sont pas anodins. Car c’est au cours de ces périodes que le chef de l’État entendrait mettre à profit pour rattraper les retards consentis par son exécutif dans la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Ali Bongo Ondimba a-t-il finalement trouvé l’antidote des échecs des précédents gouvernements ? Tout est fort possible. Si l’on tient, évidemment, compte du plus grand secret qui entoure la composition du futur gouvernement de la République. Une nouvelle équipe qui sera enrichie par le retour des hommes et femmes d’expérience, fidèles au chef de l’État, et qui ont déjà fait leurs preuves gouvernementale, parlementaire et dans la haute administration. Il serait également question de s’ouvrir à d’autres sphères politiques majorité et opposition ou de la société civile pour un parfait équilibre de la Concorde sociale.
En effet, comme l’indique, l’ancien Premier ministre, Julien Nkoghé Bekalé dans un verbatim : « Le Président de la République a toujours choisi évoluer dans la pluralité et l’inclusion. Notre pays à développer une ingénierie du consensus large et inclusif enraciné dans les profondeurs d’une culture ancestrale plurielle largement partagée et ouverte sur l’avenir », rappelle l’élu de la commune de Ntoum.
Un gouvernement, dont il est d’ailleurs annoncé de nombreux départs, et non des moindres. Parmi lesquels des ministres arrivés à l’usure du temps où n’ayant pas satisfaits aux attentes des populations, grand bénéficiaires des priorités du programme politique du Président de la République. A la question de savoir pourquoi un tel chambardement gouvernemental, Ali Bongo Ondimba, répond : « Ce qui compte ce n’est pas la durée où la stabilité, mais c’est le souci de l’efficacité qui est recherché. Quand on est Président de la République, il faut savoir trancher et s’adapter au contexte ».
En effet, le moment serait donc venu pour l’actuelle équipe Rose-Christiane Ossouka Raponda de tirer le bilan de son action, un an après sa mise en place. Des résultats significatifs sont donc attendus autour de ce bilan. Des acteurs de la Société civile gabonaise n’ont pas attendu l’annonce de la formation du prochain gouvernement pour faire une analyse peu élogieuse de l’équipe, Rose-Christiane Ossouka Raponda qui n’a pas fait dans l’efficacité attendue. La grande équation reste du moins quel sera le point de chute de l’actuelle cheffe du gouvernement.
Thierry Mocktar
Vivement un nouveau gouvernement de tailles, opérationnel et surtout concret .
Thierry Mocktar est le pote de Julien Nkoghé Békalé. Il le cite dans tous ses articles. Il n’est plus crédible. Quand on commence à lire son article, on sait déjà que d’une manière ou d’une autre, il va citer Nkoghe Bekale. Triste…