En politique, il y’a bien des circonstances qui, en toutes choses ne trompent jamais. Plus l’on se rapproche de l’organisation des prochaines élections présidentielles en 2023, plus le Gabon pourrait, au-delà, vivre une nouvelle succession Constitutionnelle au sommet de son exécutif. Bien que de toute évidence, il est fortement acquis que le Président Ali Bongo Ondimba soit de nouveau candidat à sa propre succession dans deux ans.
Pour de nombreux constitutionalistes du pays, le dernier réaménagement de la Loi fondamentale qui a clairement dessiner les contours d’une vacance obéit à cette volonté d’une succession apaisée par la voix constitutionnelle.
Dans cette approche, l’actuel Coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, apparaît comme l’incontournable successeur d’Ali Bongo Ondimba. Non seulement par la vision qu’il a de l’avenir du Gabon, mais également par la mesure des projets de développement qu’il entend mener pour la transformation du pays.
En effet, en consacrant le septennat 2016-2023 celui de la jeunesse, le Président de la République a décidé de placer la jeunesse gabonaise au cœur de son action. Plusieurs jeunes compatriotes aux compétences et mérités aussi variés dans divers domaines sont passé de l’ombre à la lumière pour assurer et préserver le devenir de la nation Gabon. Comme le dit un adage local : « C’est grâce aux jeunes arbres que la forêt préserve son existence ».
Si le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba a pour habitude de dire : « Ce qui ne vous tue pas vous rend fort », c’est pour mieux faire comprendre à l’opinion que malgré un AVC (Accident vasculaire cérébral), contracté il y’a trois (03) ans, cela ne l’empêche pas de poursuivre son action au sommet de l’Etat. Afin de mener à bien l’initiation des jeunes à la gouvernance du pays en leur permettant d’avoir une étoffe nécessaire des charges qu’ils assumeront à l’avenir.
Malgré une intense campagne de désinformation et de propos diffamant menée à son encontre ses détracteurs, Noureddin Bongo Valentin, voudrait qu’on le juge « sur la base de ses résultats, et non sur le port de son patronyme », poursuit allègrement sa phase d’initiation au sein du sérail de l’exécutif. En très peu de temps, le fils aîné d’Ali Bongo Ondimba s’est taillé une stature d’homme d’Etat et prêt à l’emploi.
Un apprentissage convaincant qui se traduit par la pose des actes positifs. Notamment sociaux au bénéfice des populations fragilisées. Se substituant aux administrations régaliennes, lesquelles s’illustrent par l’attentisme en faisant prévaloir un manque de moyens (?). Un raisonnement qui s’apparente à une fuite en avant pour ne pas répondre aux attentes des populations et du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Pourtant Noureddin Bongo Valentin continu de marquer des points en avançant doucement, mais sûrement et sereinement, vers le graal suprême. En dépit d’une vague de contestataires vaincus par l’usure du temps à se ressasser les babines au soleil en profitant de leur immense fortunes amassées du temps de leur passage aux affaires.
Thierry Mocktar
