Il n’ya, certes, pas de bicéphalisme politique dans ces localités acquises à la cause du Parti démocratique gabonais (PDG) ni de guerre de clans. Mais rien ne prédisposait un revirement de situation aussi spectaculaire et rapide en sa faveur à l’occasion de la célébration en différée du 12 mars dans la Basse et Haute-Banio, dans la province de la Nyanga, au sud-est du pays.
En dépit d’une sortie récente du gouvernement, l’ancien membre Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou qui est allé prendre part aux festivités du PDG aura, évidemment, conservé intact son degré de mobilisation comme si de rien n’était. Au regard des rencontres chaleureuses et de proximité qu’il a eu avec les populations du cru. Qui ont, dans une liesse populaire, tenues a marqué leur adhésion inconditionnel à la politique impulsée par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
En effet, les populations locales ont tenues de leur propre gré, à saluer la dimension politique de l’ancien Membre du comité permanent du bureau politique en lui réservant un accueil triomphal des plus délirants. Qui aurait suscité une insatiable « rancœur » à l’encontre de ce fidèle parmi les fidèles du Distingué Camarade Président, Ali Bongo Ondimba. Dont les réseaux sociaux ont servi de caisses de résonnance et de diffamation pour « traquer » le digne fils de la Banio, revenu sur ses terres.
La conquête des deux localités par des forces obscures tapis dans l’ombre ne semble donc pas chose aisée pour ces dernières.
Le passage au gouvernement D’Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou aura été marqué par l’enracinement durable du parti au pouvoir dans cette partie de la province de la Nyanga. Malgré des tentatives de déstabilisation, donc certains semblent de « délecter » avec la sortie du parlementaire du gouvernement.
C’est donc dire que les trahisons et complots dont il a été victime, cet inconditionnel d’Ali Bongo Ondimba a gardé une popularité à faire pâlir d’angoisse ses principaux détracteurs. Lesquels qui, dans leur acharnement loufoque, n’espèrent pas mieux qu’une récolte de bois verts. Comme on dit en jargon local « le casting projeté n’aura pondu que des châteaux de cartes ». Pas moins que du ridicule pour cet habillage de complaisance.
Thierry Mocktar
