Dans un contexte politique tendu, le Gabon se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une controverse suite à la confirmation de Marie Madeleine Mborantsuo à son poste de Présidente Honoraire de la Cour constitutionnelle. Cette décision, contestée par ses pairs, soulève des interrogations légitimes sur la légitimité et la transparence des actions du CTRI.
Les Gabonais, déjà méfiants à l’égard du nouveau régime en place depuis sa prise de pouvoir en août 2023, interprètent cette confirmation comme un signe supplémentaire d’un écart croissant entre les discours officiels et les actions concrètes des nouvelles autorités.
Les accusations de mensonges, de manipulation de l’opinion publique et de non-respect des décisions judiciaires se multiplient, jetant ainsi un doute sur la gouvernance actuelle des militaires.
L’implication de Marie Madeleine Mborantsuo dans l’affaire de l’île Mbanié, malgré les contestations antérieures concernant sa nomination honorifique, suscite des inquiétudes quant à la crédibilité de son rôle au sein de la Cour constitutionnelle.
Cette situation renforce les critiques des opposants au régime, qui dénoncent une transition politique qui semble de plus en plus se diriger vers ce qu’ils considèrent comme une imposture.
Il est impératif que les autorités gabonaises prennent en considération ces préoccupations légitimes, assurent la transparence de leurs actions et respectent les principes démocratiques pour restaurer la confiance du public et garantir la stabilité politique.
Le fils du bled ( source dépêches 241)