« Le malheur est le meilleur des maîtres. Il a sa méthode bien à lui, mais il ne manque jamais son but ». Cette maxime de l’écrivain roumain Mihal Eminescu est bien comparable à l’impact global que les « réseaux sociaux » influent de manière négative sur le processus électoral gabonais.
Surtout quand ces canaux sont utilisés par des voix contradictoires (opposition) face au pouvoir par la diffusion des informations souvent déconnectées. Dont le corollaire est le basculement dans la violence.
Il est pourtant bien utile et nécessaire de rétablir le sens de la vérité au lieu de faire croire à une marginalisation de la part des pouvoirs publics.
En 2016 au Gabon, les hackers mis à contribution par les acteurs d’un bord politique, dans le but bien précis d’influencer le résultat électoral, a failli projeter la nation dans le chaos. Une période à haut risque que de nombreux pays – à travers le monde – n’ont malheureusement pas surmonté. Soit par la cupidité du camp déclaré vaincu soit par le laxisme, sous le prisme respect des libertés fondamentales, des Autorités en place.
Un laisser-aller qui a fini par faire place à la diffamation, au dénigrement, à l’invective, la haine, l’injure, la délation… auxquels les tenants du pouvoir ou ses régents n’échappent pas du syndrome de l’agression verbale. Avec en filigrane l’effet, de nuisance. Un sadisme qui aura atteint son paroxysme, à tel enseigne que même les personnalités du pays en marge de la politique active, sont livrées à la vindicte des insultes proliférer sous de faux profiles.
Dans d’autres pays, l’État de droit prédispose que la matière électorale soit disponible entre les seules mains des canaux de communications autorisés (services compétents du gouvernement ou des institutions référencées) pour leur communication d’éviter le dérapage usuel concédé par le syndrome de la libre circulation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Ce qui ne semble pas être le cas au Gabon. Où l’Autorité en matière électorale continue d’associer des acteurs immatures dans son processus électoral.
Le phénomène de l’impact négatif des « réseaux sociaux » sur le débat politique national a ainsi envahi les différents états-majors politiques du pays et pourri le climat social au mépris du respect des valeurs sociales et de la dignité humaine. Surtout quand il s’agit d’appeler à la violence dans bien souvent des cas par le camp déclaré vainqueur.
La présence ou encore l’intrusion des « réseaux sociaux » dans la vie publique gabonaise résulte-t-elle d’une modernisation « mal inspirée » qui nécessite un recadrage ?
Aux Etats-Unis, pays de grande et vieille démocratie du monde, le gouvernement dans le but de lutter contre la diffamation politique dans les « réseaux sociaux » a mis en place des mécanismes pour freiner l’expansion d’un fléau nauséeux.
Une fois de plus, au Gabon il est fort déplorable de constater que la prolifération des « ‘réseaux sociaux » à des fins publiques ou politiques, n’a qu’un très faible impact positif, sinon médiocre, sur l’amélioration de la culture électorale au sein des partis politiques traditionnels qui en ont fait une appétence pour leur survie. Cela se traduit généralement par l’effet médiocre et l’immaturité de certains candidats aux élections politiques.
En conclusion, les ex-barons du régime aujourd’hui transhumés en leaders de partis, de la société civile ou acteurs de l’opposition qui se prononçaient sur les « réseaux sociaux » pour une « alternance démocratique » prônent le plus souvent par le matraquage, la manipulation et la prédation leur réintégration à des postes de privilèges avec un résultat qui avoisine très souvent la note zéro.
Conséquence du fléau : la régression de la démocratie et du débat démocratique qui frise la filiation du ridicule.
Thierry Mocktar
Je n’ai absolument rien compris de ce verbiage. Vraiment papa quand on ne connaît pas on laisse. la mauvaise gouvernance, les détournements, le chômage, l’insécurité, et les fraudes électorales sont du faite des réseaux sociaux ? Mais bien au contraire les réseaux sociaux sont venus mettre à nu les manipulations politiques, les dérives de la gestion du pays et les nombreuses crises sociales. Les réseaux sociaux ne sont que le reflet d’une société en perte de repère. Nous avons perdu nos valeurs, nous avons bradés nos principes, nos traditions et tout ça pourquoi ? Pour le pouvoir politique, pour l’argent, pour l’individualité, la corruption, voici l’état de la société gabonaise aujourd’hui. Nous sommes devenus des gens insensibles… Y a qu’a voir l’inflation sur le prix du pain, de l’essence, que les salaires ne soient pas payés, que la cnss soit en cessation de paiement des pensions, les violences en milieu scolaire, l’éducation en lambeau que cela n’emeut personne. Voici le Gabon aujourd’hui et ça ce n’est pas les réseaux sociaux qui ont créé ce chaos. Les fractures sociales et familiales sont bien visibles. Il n y a plus d’union valeur cardinale de notre République, seul compte l’intérêt de soi et de sa maison. . Pour terminer, laissez l’opposition ce n’est pas à elle que vous devez demander des comptes mais à ceux qui gèrent le régime et contribue à la longévité du système. Sincèrement si je devais vous évaluer ce serait un 2 sur 10. Bonne soirée