DEFIS :
Élu démocratiquement, le 30 août 2009, Ali Bongo Ondimba avait, face à lui-même, un double defi à relever : s’affirmer en tant qu’Homme capable de remplacer, à la tête du Gabon, un Omar Bongo Ondimba, dont la renommer était indiscutable, et redonner confiance à un peuple lassé par des discours démagogiques des politiciens, accablé par les difficultés de tous ordres auxquels ils faisaient face depuis des décennies.
Ali Bongo Ondimba en sollicitant les suffrages des Gabonais, savait ce qui l’attendait. Homme de courage affectionnant les défis, il s’est engagé avec conviction qu’il réussira sa mission. Dès sa prise de pouvoir, il a annoncé le ton et la couleur. Un discours qui a profondément marqué les esprits par son extraordinaire densité et la richesse du contenu et du contenant.
C’est dans cette perspective qu’Ali Bongo Ondimba a choisi s’inscrire dans la logique de la continuité de la politique (unité nationale, cohésion sociale, dialogue, tolérance, paix) de son illustre prédécesseur, mais en prévenant d’une rupture radicale avec certaines habitudes et pratiques du passé qui ont tant fait de mal au pays et compromettre son développement.
» L’espoir de voir disparaître la pauvreté, le chômage, la précarité et toutes les inégalités qui fondent l’exclusion et cristallisent les frustrations, l’espoir d’aller dans de bonnes écoles, l’espoir de se faire mieux soigner, l’espoir d’être bien soigné, l’espoir de circuler sur nos routes en toutes saisons, l’espoir de recevoir sa juste part des fruits de nos richesses, l’espoir de vivre en sécurité « , disait-il.
ESPOIRS :
Ali Bongo Ondimba a vu le jour à Brazzaville (Congo) le, 09 février 1959. Fils aîné du défunt Président Omar Bongo Ondimba, il inculque en lui les gènes de la Responsabilité, de la Dignité et de l’Honneur.
Après la première partie de son enfance scolaire à l’école urbaine des garçons de Libreville (1965), il s’envole ensuite pour la France, dans la ville d’Alès puis à Neuilly-sur-Seine, où il achève la seconde partie. Ali Bongo Ondimba entre ensuite au Collège Sainte-Croix de Neuilly, pour décrocher un baccalauréat qui lui ouvre les portes de la prestigieuse université de Paris Sorbonne, d’où il en sortira nanti d’un doctorat en droit.
Ali Bongo Ondimba fait ses premiers pas en politique en intégrant l’UJPDG (Union des jeunes du Parti démocratique gabonais). En 1986, il entre au Bureau Politique et s’affiche d’emblée comme chef de file du courant des « rénovateurs » qui va secouer la classe politique et plus particulièrement les « caciques » du parti unique qui passait pour des indéboulonnables. Par la suite, il fait son entrée au Cabinet présidentiel où il occupe les fonctions de Haut-Représentant Personnel du chef de l’Etat. C’est en 1989 qu’Ali Bongo Ondimba effectue son entrée au gouvernement en qualité de Ministre des Affaires Étrangères. Mais il doit démissionner, deux ans plus tard, suite aux dispositions constitutionnelles (article 31 alinéa 4 de la Constitution) de 1991 qui portent désormais à 35 ans, l’âge minimum pour être membre du gouvernement. Il le réintègre en 1999 en qualité de Ministre de la Défense Nationale.
RENOUVEAU :
Dix ans après, l’ancien Vice-président du Parti démocratique gabonais est porté à la magistrature suprême, le 30 août 2009, pour un mandat de sept ans. Ali Bongo Ondimba, pendant près de deux décennies, a été l’élu du siège unique du département de la Djouori-Agnili (Bongoville) à l’Assemblée nationale. Son arrivée au pouvoir est alors perçue, au Gabon et à travers le monde, comme l’avènement d’une ère de renouveau.
Ali Bongo Ondimba, candidat à sa propre succession, est brillamment réélu en 2016 pour le temps des défis, des espoirs et du renouveau pour l’Égalité de chances.
Excellence, Monsieur le Président de la République, chef de l’État, en ce jour spécial de votre anniversaire, le peuple Gabonais vous souhaite un heureux anniversaire. Que la paix de Dieu, qui offre une plénitude intérieure en toute circonstance, vous accompagne.
» CONTINUONS ENSEMBLE ».
Par : Thierry Mocktar