Réduire de 50% l’importation des produits alimentaires tel est l’objectif de la Stratégie de substitution des importations initiée dans le cadre du PAT.
Pour donner un caractère pragmatique à cette initiative et sur instructions du Ministre du Commerce Hugues Mbadinga Madiya, le Directeur Général du Commerce Jean François YANDA participe à côté des autres administrations telles que l’agasa, l’ANPI, l’aganor à la mise en œuvre de cette politique de substitution aux importations.
C’est dans ce cadre, que le Ministre en charge du Commerce a conduit une délégation composée des directeurs des achats des grandes surfaces, de son cabinet, du Directeur Général du Commerce, au village Graine de Bolokoboue.
L’objectif visé est de mettre en place une plateforme vendeurs – acheteurs pour amplifier la présence des produits made in Gabon dans les différents centres commerciaux.
L’efficacité de cette approche nécessite une relation étroite entre les producteurs et les distributeurs afin de garantir une production quantitative et qualitative, conforme aux normes avec l’appui constant de l’administration.
le Ministre du Commerce a instruit le DGC pour que dès la semaine prochaine, une séance de contractualisation entre les parties prenantes soit organisée.
L’enjeu est de réduire de 50%, les importations à l’horizon 2025 avec un premier plan de passage de 35% en 2023. Dans le cadre du déploiement de cette stratégie, a-t-il indiqué, il s’agira de produire 279 000 tonnes supplémentaires de manioc, 267 000 tonnes supplémentaires de bananes, 35 000 tonnes de volaille, poulets de chair, de transformer 21 000 tonnes de thon pour densifier la filière thonière, d’accroître les surfaces cultivées de 100 000 ha et de former 700 jeunes gabonais dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme
Pour réduire sa dépendance envers l’extérieur sur le plan alimentaire, le Gabon élabore actuellement avec les acteurs de la filière agricole, « une stratégie de substitution des importations ». C’est elle qui devrait finalement permettre au pays de réaliser son ambition de réduire de 50%, ses importations à l’horizon 2025 et d’exporter des produits alimentaires, notamment vers la sous-région Cemac.
DRB