Estelle Ondo, le député du deuxième arrondissement d’Oyem, a-t-elle tors aujourd’hui de prôner pour notre pays, le Gabon, un nouveau modèle d’un meilleur « vivre-ensemble » ? Les prises de position du parlementaire sur la problématique sont diversement interprétées sur les réseaux sociaux depuis que l’on déplore, malheureusement, une montée sensible du tribalisme et de l’exclusion dans la vie sociopolitique du Gabon.
Un tôlé qui ne soulève pas de l’indignation encore moins des désapprobations. Plutôt, une problématique qui appelle réellement à des réflexions objectives.
Face à l’exclusion qui est faite à sa communauté raciale, Fang, dont elle est issue d’être « écarter » de certains pans du pays, l’ancien membre du gouvernement ; en charge de la politique de l’Égalité des chances prônée par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba ; s’est érigée ses derniers temps comme un chantre pour un meilleur « vivre-ensemble ».
Implorant parfois le divin pour cette cause, Estelle Ondo, à travers sa campagne d’indignation, espère que le Saint-Esprit viendra détruire toutes ses disparités qui accentuent la fracture sociale dans le pays. A l’exemple de l’insigne concept, TSF (Tout sauf les fangs) développé par certains compatriotes pour tirer profit de la stigmatisation des Fangs, peut-on, lire dans certains posts publiés par le parlementaire sur sa page Facebook.
En effet, pour le chef de l’État, la réduction des inégalités et la promotion d’une véritable politique de solidarité nationale sont le fondement de notre vouloir vivre collectif. Qui veut donc ignorer ces principes ? S’interroge Estelle Ondo.
Par Ephraim B. Mounanga