Le personnel du centre hospitalier régional Georges Rawiri de Lambaréné (CHRGRL) avait porté à l’attention des autorités sanitaires et administratives de la province du Moyen-Ogooué de l’interruption momentanée de leurs activités à compter du lundi 11 avril 2022 après le dépôt le 04 avril 2022 d’un préavis de grève.
Les raisons de ce mouvement de grève seraient la défaillance du plateau technique (radiologie et bloc viscéral), le non-paiement de sept (07) mois des primes (responsabilité et garde) et des quote – parts. Et bien évidemment la révision du mode de calcul des quote – parts suivant les textes en vigueur en République Gabonaise.
Pour se faire le personnel, s’appuie sur l’arrêté numéro 01496/MSSSF/MTEPSPG portant modification de l’arrêté numéro 00084/MSSSF/MTPEPSPG du 14 mars 2021, fixant les modalités de gestion des recettes propres des formations du service public de santé en République gabonaise.
Lancé depuis le 13 avril, l’administration continue de faire la sourde d’oreille, face à ce mutisme le personnel du CHRGRL décide de poursuivre et de durcir leur mouvement d’humeur en réduisant le service minimum jusqu’à satisfaction totale de leur revendication.
« Désormais, nous appliquons le décret numéro 0028/PR/MEFPTFP du 29 janvier 2021 fixant les modalités de répartition journalières de durée hebdomadaire du travail en République Gabonaise et sont désormais de 07 h 30 à 16 h 30 dans la journée, tranche horaire rémunérée par l’État par le versement d’un salaire mensuel ».
Les consultations prénatales, consultations externes et les accouchements sont aussi suspendus. Pis, les grévistes prennent les autorités judiciaires, l’opinion nationale et internationale à témoin sur les conséquences qui en découleraient et déclinent toute responsabilité.
Newman
