Dans la province du Woleu-Ntem et à Libreville, les chauffeurs de l’agence de transport terrestre « le Transporteur Voyages » sont indignés par les traitements injustes et les conditions de travail précaires auxquels ils font face. Ces hommes, qui assurent quotidiennement le transport des passagers sur plus de 600 kilomètres, ont décidé de briser le silence et de partager leurs histoires anonymement pour dénoncer leurs conditions de vie misérables.
L’un des problèmes les plus urgents soulevés par les chauffeurs est le salaire extrêmement bas qu’ils reçoivent. Actuellement rémunérés à hauteur de 80 000 francs CFA par mois, ces travailleurs n’ont droit à aucune prime ni augmentation, même en périodes de travail intensif comme les grandes vacances. Cette situation inquiétante pousse de plus en plus de « chauffeurs à quitter l’agence pour rejoindre d’autres compagnies où les conditions de travail sont plus acceptables, comme c’est le cas chez Major ». Relate le blog globalinterinfo.blogspot.
Outre la rémunération, les chauffeurs déplorent également les conditions de vie qui leur sont offertes, les chauffeurs ne disposent pas d’une prise en charge adéquate pour leur santé et leur sécurité. De plus, ils soulignent le non-respect du plan social, mettant en doute si les cotisations obligatoires à la CNSS sont effectivement versées. Face à ces problèmes criants, les chauffeurs demandent une intervention urgente du ministère du travail. Il est essentiel que les autorités se penchent sur cette situation préoccupante et agissent en conséquence. Il en va du respect des droits des travailleurs et de l’application des lois du travail pour garantir un avenir sécurisé aux populations.
Les employeurs de l’agence de transport terrestre doivent reconnaître la valeur des chauffeurs et améliorer leurs conditions de travail. Cela inclut des salaires justes et des primes équitables, ainsi qu’une protection sociale adéquate conformément à la législation en vigueur. La situation actuelle soulève également des questions sur la responsabilité des employeurs dans le respect du code du travail. Il est nécessaire de promouvoir une gestion plus éthique et respectueuse des droits des travailleurs, favorisant ainsi un environnement de travail plus sain et plus productif.
Sofia