Vendre des aliments dans la rue, ou dans les marchés. Ces petites activités sont souvent rendues possibles grâce au micro-crédit, qui prouve que la finance peut aussi être au service de l’humain, les femmes en particulier.
La célébration de la Journée nationale de la femme, célébrée chaque 17 avril, a été un moment marquant pour les femmes du Haut-Ogooué, qui s’étaient réunies dans le 3ème arrondissement de la ville de Franceville pour échanger sur les mécanismes de financement alternatif comme le micro-crédit.
Le thème retenu cette année était « Accélérer l’investissement pour l’autonomisation financière des femmes : les clés d’une inclusion éclairée ». Une thématique qui a regroupé les femmes du chef-lieu dans cette partie du pays y compris celles venues des villes avoisinantes. C’est la déléguée spéciale de la mairie du 3ème arrondissement de Franceville à la personne, Mme Fouefoue Elodie Diane Sandjoh, qui en a été l’initiatrice.
Intervention d’une participante
D’après elle, « les femmes jouent un rôle essentiel pour surmonter les plus grands défis auxquels elles sont confrontées aujourd’hui, et elles doivent être entendues, valorisées et appréciées dans l’ensemble de la société, afin que s’y reflètent leurs perspectives et leurs choix pour leur avenir ».
Des échanges riches entre femmes qui ont vu la participation de plusieurs femmes commerçantes, une occasion pour ces dernières de faire quelques propositions visant à les aider dans leurs différentes activités génératrices de revenus. En direction donc des autorités de leur localité, les femmes ont réclamé l’octroi des micro-crédits, la création des agences bancaires de proximité pour qu’elles puissent bénéficier de ces types de financements pour faire grandir leurs activités.
1) Photo de famille, 2) une vue des participantes
Une belle rencontre qui a pris fin sur une note d’espoir et des exhortations des femmes qui invitent leurs sœurs à faire comme elles, c’est-à-dire à se lancer dans les petits commerces, sources des revenus. L’autonomisation économique de la femme est un processus de transformation de la femme, en vue de la rendre financièrement indépendante pour favoriser son épanouissement, celui de sa famille et de la société tout entière, et les autorités en sont bien conscientes.
Obtenir un crédit pour débuter son activité se révèle souvent difficile voire impossible pour beaucoup de Gabonais. Grâce à des modes de financement alternatifs, certains commerces, certaines start-ups et petites entreprises ont pu voir le jour, sortant ainsi de nombreuses personnes du chômage et de la pauvreté.
Denise
