Il a constitué un espoir dans les rangs de l’opposition gabonaise pour incarner l’alternance politique, après la disparition de ces leaders charismatiques : Pierre Mamboundou, André Mba Obame… mais au file des années, Jean Ping, s’est révélé être un fébrile leader politique.
Un opportunisme qui se traduit par un aveu d’impuissance dans l’incapacité d’atteindre les « objectifs » assignés (?) par son camp. Tant plus qu’en lui ses partisans, espéraient un hypothétique changement politique dans le pays. Jean Ping a plutôt usé de son influence d’ancien apparatchik du régime et des arcanes de la scène diplomatique internationale pour devenir le leader de la coalition de l’opposition.
« Jean Ping nous a trahi. C’est son carnet d’adresses et son portefeuille qui ont fait de nous ses serviles serviteurs », déclare un leader de l’opposition ému et déçu de l’ancien chef de la diplomatie du défunt président Omar Bongo Ondimba. En effet, Jean Ping, apparaît dans sa coalition comme le seul vrai leader au détriment de potentiels adversaires et d’une jeune garde de leaders prompts à la relève.
Le bilan controversé du locataire des Charbonnages est plutôt désastreux que satisfaisant. L’homme face à son échec électoral de 2016, a privilégié son intérêt personnel. Raison pour laquelle il s’est entêté des années durant, a réclamé une « victoire » qui n’apparaissait que dans son imaginaire.
Aujourd’hui, compte tenu de l’aveu d’échec et d’impuissance de Jean Ping, l’opposition gabonaise, orpheline, est aujourd’hui en quête d’un véritable leader. Et la question de succession de Jean Ping se pose déjà dans les rangs. Un espoir déçu. Et à quel prix ? Wait dans see !
Thierry Mocktar