Économiste et homme politique, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi récemment s’est adressé au premier ministre et président du Copil, Rose Christiane Ossouka Raponda, pour dénoncer non seulement les conditions d’accueil, mais aussi le manque de transparence et la cupidité à ciel ouvert des agents du Laboratoire Gahouma.
Madame le Premier ministre,
C’est en votre double qualité de Chef du Gouvernement et de Président du COPIL que je vais m’adresser à vous à travers cette publication.
Ce matin samedi 30 janvier 2021, je me suis rendu au Laboratoire Gahouma accompagner mon fils qui devait se faire tester au Covid-19 pour cause de voyage. Il doit en effet voyager lundi.
Je vous passerai les conditions d’accueil et mon propos portera exclusivement sur la cupidité qui caracterise désormais officiellement le COPIL.
Primo, je vais constater que le Samedi, les tests se font au taux unique de 20.000 Fcfa pour tout le monde. On pourrait penser que c’est VIP pour tout le monde. Erreur. C’est 20.000 Fcfa pour tout le monde et VIP pour personne.
Mieux, le paiement ne fait pas l’objet de la délivrance d’une quittance du Trésor, comme c’est le cas en semaine, ou d’un justificatif quel qu’il soit. Non. Vous payez 20.000 Fcfa et vous reviendrez chercher vos résultats à partir de 17h. Point barre. Nous pouvons raisonnablement en conclure que les recettes du samedi ne sont pas reversées dans les caisses du Trésor.
Le comble ! C’est la patronne des lieux en personne, un Médecin, Colonel de l’armée en OR, qui est elle-même préposée à la caisse. Oui, désormais avec le COPIL, la fonction de Médecin-Colonel-Caissière existe désormais.
Me lirez-vous Madame le Premier ministre ? Peu importe.
Mettez-y bon ordre. Si vous n’avez plus honte, nous si.
Jean Gaspard Ntoutoume Ayi
La rédaction
