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lundi, 25 novembre 2024

Intrigues politiques/Présidentielle 2023 : Marie-Madeleine Mborantsuo est toujours la cible des avatars

L’appel à la vacance du pouvoir lancé dernièrement par la leader d’une formation politique en quête de souveraineté populaire, tranche évidemment avec la réalité politique du pays. Alors que l’Union nationale est, de plus en plus, assimilée à une hydre dont on ne sait plus distinguer l’orientation et l’idéologie politique à cause d’une multitude de transgressions. Dont les principaux acteurs en allant pataugé dans la gadoue de l’opposition pensaient se refaire une virginité politique.

La Présidente de la Cour Constitutionnelle – au-delà de ses fonctions hautement Républicaines, qui lui mettent pourtant en marge de la vie politique traditionnelle de la nation – est toujours la victime patentée de ces intrigues politiques (majorité-opposition) dans l’ombre, qui aspirent à la prise du pouvoir ou de son contrôle exclusif.

L’inimaginable et farouche adversité qui poursuivrait Marie-Madeleine Mborantsuo a pour objectif de nuire à la dignité d’un pilier de l’ordre Républicain de l’Etat. La diffamation n’étant pas en reste dans cet acharnement gratuit. Il y’a quelques temps, la rumeur d’un prétendu « décès » a été distillée et vulgariser par les réseaux sociaux. Ensuite, s’en ai suivi cette trainée de farandole qui a fait état de « poursuites judiciaires » ou de « mis en examen » de la Présidente de la Cour Constitutionnelle du Gabon par des justices occidentales.

Des campagnes insalubres qui avaient des visées de détournées Marie-Madeleine Mborantsuo, l’une des personnalités gabonaises les plus influentes par son rang au niveau de l’exécutif, de sa noble et exaltante mission. Et dont les canaux « activistes » se sont complaints de servir de relais infâmes. Hélas. Des murmures de coulisses feraient, par ailleurs, état de collusion entre ces réseaux d’activistes et les intriguant qui s’activent, dans l’ombre, à la prise du pouvoir ou au contrôle exclusif de ses différents démembrements.

Et donc Marie-Madeleine Mborantsuo passe pour être le maillon inébranlable de la chaîne. Alors que l’institution qu’elle préside à la destinée n’est pas impliquée dans l’organisation du processus électoral du pays qui se distingue par le renouvellement de la classe politique ou du choix des dirigeants. Marie-Madeleine Mborantsuo paye à travers cette fronde à son égard son asservissement des intérêts de la nation par le respect et l’application de la constitution du pays, dont elle est, l’un des concepteurs de la mouture initiale de 1991, certes, modelées par des compromis au gré des évolutions du pays, dont un grand nombre d’acteurs de l’époque reconnaissent encore son caractère sacré.

Un bilan que la Présidente de la Cour Constitutionnelle et ses collègues, Juges constitutionnels, n’entendent pas ternir l’image pour quelque cause que ce soit.

Déterminée à préserver la stabilité du pays, Marie-Madeleine Mborantsuo, n’empêche pourtant pas ses détracteurs, d’atteindre leur « objectif ». Dans la mesure où la Constitution gabonaise autorise la Cour Constitutionnelle compétence de l’interprétation des dispositions constitutionnelles en cas de lacunes ou de doute afin de donner le bon éclairage ou la bonne lecture de la disposition à controverse.

La haute juridiction ne défend que les intérêts de la République. Et non ceux d’une famille, d’un groupe de personne ou parti politique. Une approche de réserve qui a permis à Marie-Madeleine Mborantsuo de traverser, sans se mouiller, des turbulences politiques qui ont émaillées le pays à certains moments difficiles au gré des humeurs électorales.

En confiant à Marie-Madeleine Mborantsuo les rennes de la Haute juridiction dès sa création – le défunt Président Omar Bongo Ondimba  – lui confiait également la responsabilité de veiller à l’application scrupuleuse de la Constitution du pays au milieu d’un groupe de prédateurs, à la manière de néréides, qui voyaient en son intrusion dans leur milieu infect, un visage nouveau et intransigeant qui, par sa présence, allait marqué et marque encore pour longtemps, la longue marche de la démocratie gabonaise.

Dès lors commençait pour Marie-Madeleine Mborantsuo une fronde qui va prendre forme et se mettre en orbite.

Convaincus à 100 % que la candidature d’Ali Bongo Ondimba est inébranlable pour 2023, la campagne de dénigrement de Marie-Madeleine Mborantsuo et ses collègues s’intensifie davantage dans l’objectif de fragiliser l’exécutif du pays. Et si cette « machiavélique » option était déjà en marche avec ces « prétendus » soutiens de la politique du Président de la République ?

Thierry Mocktar

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