La stratégie semble bien payante et a l’air de faire son effet pour davantage fragiliser le pouvoir dans son ensemble, dont la « remontada » par Ali Bongo Ondimba, aux premières lignes de la scène politique nationale, laisse perplexe une opposition de grillon toujours à la recherche de confiance, efficacité, cohésion et de sérénité.
Les incessantes attaques de personnes, intrigues et diffamation répétée envers les tenants du pouvoir où leurs proches prouvent à suffisance que l’assaut de l’opposition sur le camp d’en face est finalement lancé. Une stratégie ubuesque qui consiste dorénavant à déplacer le traditionnel débat politique pour le placer au centre des débats des dessous de ceinture et d’une bassesse déconcertante en ce qui concerne la vie privée des citoyens à travers des médias instrumentalisés ou encore des canaux sociaux à effet dithyrambique.
Comme on l’a, malheureusement, vécu, il y’a quelques jours, sans que les leaders politiques gabonais d’opinion ne condamnent ni dénoncent ce fait d’arme d’un dealeur affidé. Avec en objectif des visées de nuisance, diffamation et atteinte (morale) à la dignité de la personne. Surtout quand il s’agit du port de patronyme ou de ce qui en a lieu. Qui au Gabon serait devenu, pour certaines personnes, un crime. Alors que l’on observe, dans bien des cas, les soutiens des prétendus « activistes » rasés
Les murs de certains milieux et personnalités de ma place pour de la pitance. Les propos indécents prononcés sur la vie privée d’autrui ou des personnalités publiques découlent, en effet, de la déliquescence d’une opposition corrompue. Au lieu de s’accrocher sur l’essentiel des préoccupations réelles des Gabonais. Ces actes, d’une indignation collective et généralisée, à travers le pays, traduisent l’incapacité de l’opposition qui, s’attachant des services d’activistes à la solde, pour faire le « sale boulot », à qui il est finalement délégué certaines prérogatives, ne parvient plus à jouer le rôle de contre-pouvoir.
Toute chose qui foule au pied les valeurs démocratique du pays. Et bascule l’opposition, en son sein, dans une médiocrité abyssale à cause de l’effondrement intellectuel de certains acteurs.
Thierry Mocktar