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samedi, 23 novembre 2024

Intrigues dans la République : le danger permanent des réseaux sociaux via les « activistes ».

Depuis quelques temps, et à l’approche des échéances électorales de 2023, la société gabonaise se trouve être sous l’emprise de l’intrusion en son sein des réseaux sociaux manipulés par certains « activistes » à travers des médias à la solde pour véhiculer des messages visant à semer la confusion et le trouble.

Une inquiétude se pose tout de même quand à l’utilisation de ces canaux « d’information » visant la multiplication des dérives, la déontologie et règles d’éthiques, le non-respect de la dignité d’autrui, la prolifération des accusations sans fondement, la désinformation de toute nature, etc. Des actes qui prennent, de plus en plus, des proportions inquiétantes dans le pays. Malgré les incessants rappels à l’ordre des pouvoirs publics.

Surtout que plusieurs personnalités et même de paisibles citoyens en sont victimes au quotidien de ces affres de félonie loufoque. Récemment encore, c’est un de ces « activistes » –  assimilé à cela – instrumentalisé par des mains noires tapis dans l’ombre qui sert à son tour une version invraisemblable d’accusations infondées. Notamment sur le prétendu limogeage du Préfet de police de la place de Libreville par la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba ainsi que du prétendu détournement des perdîmes liés à la fête du 17 août dernier.

Une aberration. Car de telles affabulations résultent d’une méconnaissance du fonctionnement des pouvoirs publics. Dans la mesure où la Première Dame, n’intervient en rien dans les nominations dans la haute administration. Encore moins lorsqu’il s’agit des Forces de défense et de sécurité. Des promotions assujetties au seul pouvoir discrétionnaire du Président de la République, chef de l’État, chef suprême des Forces de défense et de sécurité.

S’agissant des allégations de détournement de perdiems du 17 août, la clé de réparation a été faite, selon les usages, par le Commandement en chef et exécuté, pour diligence, par le Préfet de police au niveau de son pôle d’action, indiquent des sources concordantes. Or, il s’avère qu’une anomalie s’est glissée sur le montant alloué aux officiers subalternes, lors de la saisie. Une situation qui est vite rentrée dans l’ordre et régulariser par le Préfet de police après observation de cette erreur.

Comment comprendre que les concernés n’ont pas laissé entrevoir un quelconque mécontentement et que ce soit certains « activistes », dont on connait les sources de revenus, que cela préoccupent ?

Au point de se permettre de pointer du doigt accusateur, sur leurs tribunes de diversion, un Officier général dont l’on connaît le degré d’exemplarité. Pourtant reconnu par la troupe comme pragmatique et rigoureux en matière de gestion des ressources humaines et des finances. Un homme désintéressé par les débats de bas étages. Et pour qui l’heure est plutôt ancrée dans l’objectif des actions fortes à poser afin de mener à terme les missions qui lui ont été confiées par les plus hautes Autorités du pays.

Pour ne nombreux observateurs, il est temps que la diffamation, la délation, laissent place à l’essentiel. Le temps des coups bas est dépassé. L’aiguille a tournée et aujourd’hui les commanditaires sont à découvert. On y croit fermement, Ali Bongo Ondimba mettra les choses à leur place.

Depuis longtemps, en effet, le chef de l’État essuie la haine, se trouve trahi. Ses collaborateurs fidèles et proches encaissent les coups de la délation à travers les réseaux sociaux via ces « activistes » à la solde. Alors qu’il se susurre des réaménagements dans les hautes administrations et institutions du pays, que dire de ces écrits des étalés par les « activistes » qui reflètent la rancœur tenace avec des ambitions démesurées et mesquines. Personne ne saurait être accusé, hormis ceux qui dégradent la politique du chef de l’État et qui nuisent aux meilleures intentions.

C’est donc dire pour accompagner le président de la République, il est d’autres propos porteurs de sens. Insuffler une adhésion unitaire dont le Gabon a besoin.

Thierry Mocktar

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