Le développement du secteur des infrastructures publiques décidé par Ali BONGO ONDIMBA dans le cadre du plan d’accélération de la transformation « PAT » révèle à nouveau certaines entreprises, chacune avec ses forces et faiblesses.
Malgré tout, les regards sont tournés vers les Ministères des Travaux publics, de l’Economie et du Budget qui coordonnent les appels d’offres, attribuent les marchés et paient les factures.
D’autant plus que dans la liste des sociétés adjudicataires des chantiers de voiries et aux seins des établissements scolaires et universitaires, on retrouve certains opérateurs ayant obtenu des financements pour des travaux parfois mal exécutés, parfois inachevés.
On peut citer en exemple l’axe Fromager – Arboretum de Sibang – Carrefour SGA dans le sixième arrondissement de Libreville dont les travaux avaient été confiés à Société Gabonaise de Construction et d’Entretien Routier « SOGACER ». Chacun constate dans quel état s’est retrouvé ce tronçon, sans qu’aucune explication n’ait été fournie.
C’est bien cette société déjà soupçonnée d’avoir une lourde ardoise fiscale qui vient à nouveau d’obtenir les marchés des voiries du Lycée d’Etat et de certains pavillons à l’Université Omar BONGO et à l’Université des Sciences de la Santé.
Dans certains milieux du Bâtiment et des Travaux publics, des voix évoquent à tort ou à raison, que cette société aurait des soutiens au Ministère des Travaux publics et au Fond d’entretien routier.
Le Premier Ministre qui s’emploie à mettre en œuvre cette politique du développement des infrastructures publiques devait se montrer plus ferme dans le processus d’attribution et d’exécution des marchés pour lesquels l’État déjà pressé par les contraintes économiques, mobilise toutes les ressources possibles.
Une réelle exigence quand on voit la qualité discutable de certains travaux comme à l’entrée de la Sablière ou l’entreprise a dû recourir à la location des équipements chez un concurrent, Mika Services.
Aujourd’hui la qualité des travaux de la chaussée suscite tellement de critiques.
Avec la page Relais Gabon