Il y a, certes, un frémissement au regard de la situation, mais qui ne présente aucun danger pour la circulation des usagers et des voyageurs qui empruntent quotidiennement le pont du « komo » à Kango pour se rendre dans l’hinterland.
« Il est question d’une réservation de joint de dilatation qui ne présente aucun danger », rassurent l’administration du département ministériel.
C’est ce que l’on peut d’ailleurs retenir de la part des responsables du Ministère des travaux publics, de l’équipement et des infrastructures. Sur l’inquiétude des populations à la suite de la faille apparue, il y a quelque temps. Sur cet ouvrage qui a d’ailleurs fait l’objet d’une récente étude d’auscultation par des experts.
Soit. Mais il est tout aussi bien vrai que le Ministère des travaux publics devrait tout de même prendre la mesure du problème en procédant, dans l’urgence. À des travaux de rétablissement pour apaiser les esprits de Gabonais et des populations riveraines.
Le pont de Kango, construit en plein milieu de la décennie « 70 », assure la desserte quotidienne des populations qui se rendent vers l’arrière-pays et vice-versa.
Thierry Mocktar/Echos de Missimba