Après plusieurs années de travaux d’assainissement, le gouvernement gabonais a procédé, ce Mardi 9 novembre 2021, à l’inauguration du chantier du Bassin versant de Nzeng-Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville. Une cérémonie qui s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, parmi lesquelles, le Premier ministre, chef du gouvernement, Rose-Christiane Ossouka Raponda, et de l’Ambassadeur, chef de Délégation de l’Union européenne (UE) au Gabon.
D’un coût initial de 11 879 608 700 F CFA, ces travaux ont été cofinancé à parité par un don du Fonds européen de développement (FED) de l’Union européenne (UE) et par le budget de l’État gabonais. L’objectif essentiel reste l’amélioration des conditions de vie de populations confrontées aux récurrents problèmes des inondations qui sont sources des maladies hydriques et de perte de vie humaine par des noyades. Des travaux réalisés dans les normes et standards internationaux.
Pour garantir la durabilité, les ouvrages restent confrontés à une surveillance permanente durant un (1) an correspondant au délai de garantie par l’entreprise CONDURIL, qui demeure responsable de l’entretien courant, a précisé le Ministre en charge des travaux publics, de l’équipement et des infrastructures.
Pour Léon-Armel Bounda Balonzi « La problématique de l’assainissement des villes du Gabon reste au cœur des préoccupations des plus hautes Autorités de notre pays, en tête desquelles Monsieur le Président de la République, Son Excellence, Ali Bongo Ondimba, qui avait instruit le gouvernement de mettre en œuvre une politique d’aménagement prioritaire des réseaux d’assainissement des eaux pluviales, notamment dans le Grand Libreville ».
Des hautes instructions du chef de l’État qui ont conduit le Ministère des travaux publics, de l’équipement et des infrastructures, à élaborer et à faire valider par toutes les parties prenantes, en 2015, les travaux d’aménagement et d’assainissement du bassin versant de Nzeng-Ayong, et qui ont essentiellement portés sur : l’aménagement d’un canal en béton armé sur un linéaire de 2,3 km ; la construction d’une piste de servitude en pavés d’une longueur de 2,3 km ; la construction de 5 ponts et de 4 passerelles piétonnes en béton armé ; l’aménagement des aires de stationnement.
Thierry Mocktar