Depuis quelques temps, le débat sur le chantier en construction du marché municipal de « Potos », d’une valeur de 4.456.076.025 frs CFA – dans le deuxième arrondissement de Francheville – refait surface. Les travaux en arrêt ne sont pas prêts de créer la sérénité au sein du Conseil d’arrondissement.
Le gouvernement avait pourtant donné des gages de garanties nécessaires pour l’achèvement des travaux et la livraison du chantier. Mais quand ? That is the question. Le lancement, en 2017, du projet de construction de l’extraordinaire marché municipal de « Potos » dans le deuxième arrondissement de devait, en n’en point douter constituer l’une des meilleures infrastructures commerciales du Gabon.
Cela au regard de l’envergure donner à ce projet par son originalité architecturale. Et, surtout doter la capitale « altogovéenne » d’une infrastructure digne répondant aux normes et standards internationaux. Contrairement à l’ancienne bâtisse ravagée par les flammes, quelques années auparavant, suite à un violent incendie.
Malheureusement, la volonté qui a inspiré le gouvernement avec le lancement du projet n’aurait pas été respectée par ceux et celles des personnes en charge de conduire le projet jusqu’à la concrétisation. D’aucuns assimileraient cela à des retro commissions de « mangement » comme on le dit dans les faubourgs de « Potos ». De même au regard des soupçons portés sur la « surfacturation » du chantier. Celui-ci ayant même fait l’objet d’un script des services de l’ancienne « task force » placée sous la coordination de l’ex CGAP (Coordination générale des affaires présidentielles).
Dont le rapport avait pourtant recommandé la relance des travaux de finition du marché municipal pour un coût estimé à 1.204.577.306 Frs CFA. Aujourd’hui, selon les données de 2018, la communauté électorale de Franceville, qui serait estimée à plus de 20 milles inscrits, soit 7136 pour le deuxième arrondissement et la plus importante, est toujours en attente de la livraison du chantier dont les travaux sont réalisés à plus de 80 %. Alors que la livraison du chantier était programmée pour le mois de décembre dernier. Qu’est-ce qui entraverait donc cette fin de chantier ?
Selon les brides d’information recueillies à ce sujet par nos reporters, il serait question du nerf de la guerre. L’argent ! Indique-t-on.
À la suite du rapport de la « task force », une commission spéciale d’évaluation d’appel d’offres avait été mise en place au mois de juillet 2020. L’entreprise Zein BTP avait alors obtenue le contrat de finition pour un montant de 3.083.034.234 frs CFA, soit plus de 1 milliard 400 milles frs CFA du rapport-évaluation, après avoir écarté d’autres entreprises pour éléments non-conformes (?). Selon les autorités municipales sous couvert de l’anonymat, estiment que « le non-respect de la livraison du chantier serait consécutive à une surfacturation entre le Ministère des travaux publics et l’entreprise à qui a échue le marché publics par entente directe avec l’État. ».
Thierry Mocktar