Le parti, Les Démocrates de Guy Nzouba Ndama, quelques semaines après la tenue de son premier congrès ordinaire, entend (re) conquérir les espaces politiques perdues sur le terrain en vue de sa redynamisation en prélude des consultations électorales de 2023.
C’est dans ce cadre, qu’à la tête d’une délégation du Secrétariat exécutif du directoire de sa formation politique, Guy Nzouba Ndama est annoncé dans la province du Haut-Ogooué, du 3 au 5 août, prochains, indique un communiqué du parti.
L’occasion est ainsi donnée à l’ancien Président de l’Assemblée nationale de procéder à l’implantation et installations des organes locaux des Démocrates.
Selon certaines sources, la tournée de Guy Nzouba Ndama dans le Haut-Ogooué ne susciterait pas de l’engouement auprès des rares militants qui restent encore fidèles à l’idéologie. Surtout pour une tournée politique qui se déroulera en l’absence des principaux ténors en charge de l’animation politique dans la province : Léon-Paul Ngoulakia et Berthe Bokoko, des cadres du parti absents du pays pour des raisons diverses.
C’est dire que malgré cela, Guy Nzouba Ndama et les siens vont devoir se lancer en terrain inconnu. L’euphorie des premiers instants d’existence n’est plus de mise. Plusieurs structures sont à l’agonie ou démobilisés. Alors que ne Parti démocratique gabonais (PDG) et son allié de la majorité, l’Union pour le développement et l’intégration sociale (Udis) d’Hervé-Patrick Opinagah, mènent le bal sur le terrain.
L’ancien président de l’Assemblée nationale devrait avoir bien du mal à entretenir les populations « altogovéennes » sur la justesse de l’offre politique des Démocrates et de la nécessité d’arriver à l’alternance au sommet de l’État.
Selon de nombreuses sources, Les Démocrates, gagneraient à déployer les Conseillers politiques ou les Conseillers nationaux qui auraient dû procéder à la (ré) implantation du parti et de ses organes locaux avant d’entreprendre une quelconque tournée politique.
En effet, en dépit de l’organisation au nord de Libreville, du congrès ordinaire qui a confirmé la reconduction de Guy Nzouba Ndama à la présidence du parti ainsi que du réaménagement de son exécutif, Les Démocrates, tout comme d’autres formations politiques de l’opposition, ont vécu leur pire moment d’imposition avec la démission de plusieurs cadres et élus (Locaux et nationaux).
Dont, certains avec la bienveillance du pouvoir ont répondu positivement à la main tendue du chef de l’État. Toute chose qui n’augure, plus de la confiance et la sérénité pour de nombreux militants à travers le pays.
Thierry Mocktar