Dans la projection des prochaines échéances présidentielles, les choses semblent s’accélérer au plus vite. Tant aussi bien sur le plan politique que celui de la mise en place des différents supports pour l’organisation des élections apaisées. Tout comme il en est de même dans plusieurs états-majors politiques de la place.
Où l’on envisage le réaménagement des ressources humaines ou le renforcement celles-ci par des hommes et femmes disposant de beaucoup de qualité de persuasion et de conviction. En vue de ratisser large dans certaines localités du pays comme le Haut-Ogooué. Une province dont le pouvoir entend conserver son leadership.
Selon des sources concordantes, la prochaine visite républicaine d’Ali Bongo Ondimba dans son Haut-Ogooué natal est vivement attendue par les populations. Mais également par certains milieux politiques locaux. Lesquels entendent (enfin) voir se matérialiser, à nouveau, « la provincialisation » du poste stratégique très convoité de « Directeur de cabinet du président de la République » par la promotion d’une élite locale très alerte.
Qui, sauf à nous tromper, naturellement, dans la perspective du réaménagement du cabinet présidentiel, devrait échoir à un illustre fils du terroir « altogovéen ». Un retour aux sources en quelque sorte pour Ali Bongo Ondimba. Beaucoup perçoivent déjà en ce retour inaugural la nomination d’un cadre autour duquel l’ensemble de la province se reconnaîtrait des valeurs morales, administratives… et politiques.
Afin de mettre un terme à une certaine fronde « voilée » que le Haut-Ogooué « ruminerait » dans le dos d’Ali Bongo Ondimba pour ne lui avoir accordé le privilège, ces dernières années, d’assumer cette fonction. Quelques noms sont déjà avancés et circulent sur des plateformes. Mais le plus en vue de tous reste évidemment celui de Thierry Abéloko, le-réseau. Qui bénéficie dans la province d’un climat de confiance en termes de popularité et surtout d’une grande proximité avec l’ensemble des couches sociales de la province.
Administrateur civil aux compétences avérées, et comptant parmi l’élite de la haute intelligentsia « altogovéenne », en dépit de la marginalisation dont il est victime à cause de la guerre de clans politiques et le climat de clientélisme instaurés dans la province natale du chef de l’État, le brillant cadre du Haut-Ogooué n’a jamais manifesté un quelconque désamour à l’endroit du Président de la République Ali Bongo Ondimba dont il demeure fidèle et loyal.
Bien au contraire. Car, Thierry Abéloko, membre du Conseil national du Parti démocratique gabonais (PDG) a toujours exhorté les siens au soutien de la politique du chef de l’État au-delà des affinités dans l’intérêt non seulement du Haut-Ogooué mais également pour le Gabon en général. Après avoir « raté » son parachutage au gouvernement, l’actuel occupant du poste, Théophile Ogandaga pourrait se voir « muté » à la Vice-présidence de la République. Thierry Abéloko a dit : »Avec Ali Bongo Ondimba, l’émergence est sur les rails ».
Thierry Mocktar
