On en parle depuis plusieurs mois et les rumeurs vont bon train mais les choses semblent ne pas évoluer. Avec la dissolution du Ministère des travaux publics, l’éminence de la formation d’un nouveau gouvernement est plus que d’actualité au palais présidentiel. Où se déroule un vaste ballet de personnalités. Il pourrait aussi s’agir, évidemment, d’autres aspects liés à l’action politique du chef de l’État.
Des sources concordantes feraient état de ce que le président de la République, opte désormais pour une équipe (re)cadrée et (res) serré autour des valeurs préconisées par la poursuite du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).
Car, pour Ali Bongo Ondimba ‘’ le besoin est plus qu’urgent d’avoir à ses côtés une équipe gouvernementale capable d’assumer et d’affronter les défis avenirs ’’. Serait-il donc l’heure du crash entre le Président de la République et sa première Premier ministre ? Seuls pourront dire les initiés du pré-carré.
La composition du prochain gouvernement d’Ali Bongo Ondimba devrait donc obéir à la double vision de la poursuite des chantiers de l’émergence, mais également pour aborder le processus électoral de 2023.
Toujours est-il que conforme à sa vision, le numéro un gabonais entend offrir à ses concitoyens un « mieux-être ». A cet effet, le président gabonais aurait besoin du dynamisme et de l’engagement de l’action gouvernementale pour la matérialisation de cette impérieuse vision qui contribue au développement du pays.
S’agirait-il alors d’un simple remaniement ministériel pour le réajustement de l’équilibre du gouvernement ou il s’agira d’un remaniement en profondeur ? Là, demeure cette équation dont seul le Président de la République a la solution. Surtout avec cette frénétique agitation que les gabonais ont eu à observer ces derniers temps.
Ces dire qu’Ali Bongo Ondimba devrait déjà disposer entre ses mains, l’idée de la future équipe qu’il entend composer pour définir la politique de la nation aride satisfaire les attentes des populations.
En effet, les commentaires vont bon train pour voir en Richard-Auguste Onouviet (RAO) un potentiel chef du gouvernement de l’ère 2023. Inspecteur général des finances et plusieurs fois membre du gouvernement, le natif de Lambaréné à cet avantage d’avoir présidé, pendant plusieurs années, aux destinées de l’Assemblée nationale.
Ce qui serait pour lui un atout considérablement indéniable. Dans la mesure où il fait l’unanimité de plusieurs milieux politiques du pays et même de l’opposition. Dont il a un large éventail de connaissance des acteurs qui y siègent. Il est également dépositaire d’une grande faculté linguistique du territoire auprès de qui plusieurs communautés devraient se reconnaître.
Ensuite au plan politique et spécifiquement dans le Moyen-Ogooué natal, RAO est considéré comme un véritable rassembleur. Malheureusement, sa mise à l’écart de l’animation politique dans la troisième province du pays a laissé une porte entrouverte pour laisser s’installer la démobilisation ainsi que la création de clans politiques aux conséquences inéluctables aujourd’hui. Sources de division au sein du PDG.
La promotion de RAO, si elle était acquise, devrait en sus, permettre au chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, d’inverser la tendance dans le Moyen-Ogooué et à quelques mois des présidentielles.
Thierry Mocktar