Depuis le 5 août dernier, et ce jusqu’au 13 août 2021, le Ministère du Budget et des Comptes Publics, dont la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) est la pierre angulaire, vit au rythme des conférences budgétaires, pour ce qui est de la phase ministérielle, relatives à l’élaboration du projet de la Loi des finances initiales (LDFI 2022).
Celles-ci se déroulent en deux phases : échangent avec les ministres sectoriels autour des pivots du Plan d’accélération à la transformation, économique, sociale et transversale. L’objectif initial de ces Assises budgétaires est d’établir une programmation de la bonne dépense publique afin que les besoins prioritaires et planifiés soient l’objet d’une étude profonde de la part des techniciens par des techniciens avant les arbitrages éventuels du chef du gouvernement et du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, indiquent des experts de la DGBFIP.
Ces rencontres sont la suite de la saisine, du 16 juillet dernier, adressée par la Première ministre, Rose-Christiane Ossouka Raponda, à l’ensemble des départements ministériels, communiquant sur les plafonds budgétaires, hors investissement, et annonçant la tenue des conférences budgétaires en vue de l’élaboration du projet de LDFI 2022. Ces orientations qui plafonnent la dépense publique interviennent à la suite de l’orientation budgétaire tenue le 29 juin dernier devant le Parlement, avancent les mêmes sources.
Ces conférences budgétaires ont d’ailleurs une orientation basée sur l’investissement et la poursuite de la bonne gestion de la dépense publique et la performance impulsée, depuis quelques temps, par la DGBFIP. Notamment disposer d’une base de données composée de projets réalistes et réalisables à conduire pour la mise en œuvre en 2022, des chantiers du Plan d’accélération de la transformation (PAT), ainsi que des projets à moyen terme.
Le but étant d’élaborer le programme d’investissement 2022-2024, conformément aux engagements du Gouvernement contenus dans le nouveau programme d’appui financier pour de nouvelles générations conclu avec le Fonds monétaire international (FMI).
Ces conférences budgétaires visent enfin, à élaborer une cartographie des indicateurs, objectifs et cibles à court, moyen et long termes, en cohérence avec le PAT. Il s’agit, enfin, d’aligner ces indices de performance aux objectifs contenus dans le PAT.
Thierry Mocktar
