Il a été récemment révélé que Sonia Aidainne Edjili Obame, agente de la sécurité pénitentiaire nouvellement affectée à la Maison d’Arrêt des Femmes de Libreville, dirigerait un vaste réseau d’arnaqueurs.
Cette jeune femme aurait commis plusieurs actes d’escroquerie en se présentant à plusieurs personnes et en leur proposant ses services pour les aider à intégrer les différentes forces armées gabonaises.
Afin de rassurer ses victimes, elle prétendrait avoir elle-même intégré la sécurité pénitentiaire grâce à son bras droit, un capitaine de la gendarmerie travaillant aux ressources humaines. Les rencontres entre les victimes et ce supposé capitaine auraient lieu dans des bistrots du quartier bas de Guegue dans le 1er arrondissement de Libreville.
Après avoir encaissé l’argent de ses victimes, Sonia Edjili Obame deviendrait injoignable jusqu’à ce que la proclamation du concours et la rentrée en formation des différents corps soient terminées. Certaines victimes auraient porté plainte, mais sans résultat.
« J’avais porté plainte dans un commissariat, c’est ainsi qu’on m’avait orienté vers leur inspection. Surplace, un monsieur au grade de commandant s’est portés de régler ce problème en une semaine, nous sommes à près un an, il n’a rien réglé. Il a passé son temps à me faire tourner en rond » a déclaré une victime.
Des enquêtes menées auprès de l’administration pénitentiaire ont révélé que Sonia Aidainne Edjili Obame était connue pour des faits d’indiscipline, d’absences répétées dans ses différents postes de travail, de falsification de grades. Ces griefs seraient connus de sa hiérarchie qui reste silencieuse.
Il est temps que le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Erlyne Antonella Ndembet, fasse la lumière sur cette situation. Alors que le commandement en chef de la sécurité pénitentiaire s’investit pour un service pénitentiaire plus responsable et discipliné, certains agents continuent de ternir l’image de ce corps à travers des actes répréhensibles. Il est de la responsabilité de l’administration pénitentiaire de prendre des mesures pour empêcher de tels comportements à l’avenir.
Pierre Boutamba (source globalinterinfo.blogspot)