Dans une tournure dramatique des événements ayant secoué le Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, l’ex-Première dame, a été conduite en prison après une confrontation intense avec Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba. Les accusations explosives portées contre elle par les nouvelles autorités depuis le coup d’État du 30 août dernier ont finalement abouti à cette décision dramatique.
Après avoir été inculpée le mois dernier de chefs d’accusation lourds, dont la concussion, le détournement de fonds, le blanchiment de capitaux, le recel, le faux et usage de faux, Sylvia Bongo Ondimba avait été assignée à résidence. Cependant, cette confrontation très attendue a changé la donne.
Les images de cette séance d’interrogatoire, largement relayées en ligne, montrent les deux protagonistes engagés dans des discussions animées au sein de l’École nationale de la magistrature, un lieu emblématique pour les enquêtes sur la corruption.
L’importance de cette confrontation ne peut être sous-estimée, car elle fait suite aux récentes accusations formulées par Brice Clotaire Oligui Nguema à l’encontre de l’ancienne Première dame et de son fils. Brice Laccruche Alihanga, quant à lui, est détenu dans le cadre d’une opération d’envergure visant à lutter contre la corruption, ayant déjà été condamné pour des infractions administratives. Cependant, d’autres charges pèsent encore sur lui.
La chute vertigineuse de Sylvia Bongo Ondimba, emprisonnée après cette confrontation explosive, plonge le Gabon dans une spirale de révélations choquantes et de scandales de corruption qui secouent les fondations même du pouvoir. L’affaire reste en cours et de nouveaux développements pourraient émerger, apportant davantage de détails et de rebondissements à cette histoire palpitante.
Sofia avec Gabonreview